Dans la presse, ce lundi 10 septembre, des nouvelles des habitants de la province syrienne d’Idleb, pilonnée par l’armée russe et le régime. La nouvelle guerre des étoiles. Les dix ans de la crise financière de 2008. Et la tenniswoman américaine Serena Williams fâchée contre un arbitre.
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Dans la presse, ce matin, des nouvelles des habitants de la province syrienne d’Idleb, pilonnée depuis ce week-end par l’aviation russe et le régime.
La Croix rappelle que 3 millions de personnes vivent actuellement dans cette région, qui accueille notamment les très nombreux déplacés qui ont fui les combats ou ont été rapatriés depuis des zones reprises aux rebelles, Homs, Hama, Alep, ou le quartier de la Ghouta - des habitants dont une partie tente à nouveau de fuir les combats en direction du nord, alors que la Turquie voisine «a averti qu’elle n’était pas en mesure d’accueillir davantage de réfugiés syriens que les 3 millions qui sont déjà sur son sol», selon Oubaïda Al Moufti, de l’Union des organisations de secours et soins médicaux, qui fait aussi part de sa déception après l’échec de la rencontre, vendredi, entre le président turc, qui est le principal soutien des rebelles encore dans la région, et les dirigeants iraniens et russes, qui soutiennent le régime. Une déception partagée par Hurryiet, qui attribue la responsabilité de cet échec à Téhéran, tout en mettant en garde Moscou, dont le rapprochement avec Ankara pourrait être réexaminé si la Russie cherchait à imposer une politique «du fait accompli» en Syrie. Le rôle de la Russie dans les bombardements sur Idleb, que dénonce, également, un dessin publié par le journal panarabe de Londres Al Araby Al Jadeed, qui montre un avion de chasse russe pointé sur Idleb, menacée d’un «bain de sang».
La Russie, que la ministre française des Armées accuse quant à elle d’avoir tenté d’espionner un satellite militaire français. D’après Florence Parly, citée par Les Echos, l’astronef russe Loutch-Olymp se serait approché l’année dernière tout près du satellite français Athena-Fidus, avant de «continuer à manoeuvrer activement les mois suivants auprès d’autres cibles» - un incident qui justifie, selon elle, que la France se dote de moyens supplémentaires pour surveiller l’espace, en coopération avec l’Europe et via des projets nationaux, pour des raisons de souveraineté. La ministre des Armées, qui déclare, aussi, avoir «entendu bien des gens se gausser à tort, selon elle, à l’annonce de la création d’une Space Force américaine», dans laquelle elle dit voir, en ce qui la concerne, «un signal extrêmement puissant: le signal des confrontations à venir».
Dans la presse, également, les dix ans de la crise financière de 2008 - à lire notamment du côté de La Croix. Il y a dix ans, le 15 septembre 2008, l’annonce de la faillite de la banque américaine Lehman Brothers, marquait le début d’une crise présentée comme «la plus violente depuis les années 1930» - une faillite qualifiée par le journal de «symbole d’un «capitalisme casino» incontrôlable». Dix ans après, La Croix regrette que «la crise de 2007-2008 n’(ait) pas été l’occasion d’un sursaut éthique qui aurait remis la finance au service du bien commun», alors que «les pistes ne manquent pourtant pas pour éviter de nouvelles crises financières, empêcher les dérives spéculatives, orienter les investissements vers des activités socialement utiles, préserver les conditions de vie des générations futures». «Mais ceci passe d’abord par un encadrement plus rigoureux d’un secteur financier rétif à toute régulation supplémentaire et incapable de s’auto-limiter», plaide La Croix. «La finance joue un rôle trop important dans l’économie pour être laissée entre les seules mains des financiers. C’est la moindre des leçons que nous pouvons tirer de la crise de 2007-2008».
Un mot, pour terminer, de la polémique provoquée par l’emportement spectaculaire de la tenniswoman Serena Williams, lors de la finale dames de l’US Open, samedi. Après un match houleux, la joueuse a fini par recevoir un jeu de pénalité après avoir qualifié l’arbitre de «voleur» - une décision que la star américaine a qualifiée de «sexiste». A u diapason de la Fédération internationale de tennis, qui estime que la sanction qui lui a été infligée relève d’ « une différence de degré dans la tolérance face aux émotions exprimées par les hommes et les femmes» , The Washington Post accuse l’arbitre d’avoir «abusé de son autorité» et de son pouvoir. «Faux», réplique Le Monde, qui explique que l’arbitre portugais s’est contenté d’appliquer le règlement des Grands Chelems, «sans se laisser impressionner» par la star du tennis mondial. Certes, écrit le journal, la longévité (de Serena Williams) et son retour forcent le respect. Tout le monde salue ses prises de paroles engagées, qu’il s’agisse de défendre la cause des femmes Noires, de faire avancer celle des femmes en général, ou de lutter pour l’égalité entre les hommes et les femmes. Mais il ne faut pas tout mélanger. J amais au cours de la finale, samedi, Serena Williams n’a été victime de sexisme ou de racisme. Ce n’est pas Carlos Ramos qui lui devait des excuses, au contraire, c’est elle qui lui en doit».
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