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Dans la presse ce vendredi 20 juillet, de nombreuses voix s'élèvent en Israël pour dénoncer le coup dur porté aux droits des minorités après le vote de la nouvelle loi fondamentale sur "l'État-nation juif". De leur côté, les journaux catalans saluent le retrait des mandats d'arrêts européens et internationaux à l'encontre des indépendantistes catalans, tandis qu'en France, on ne se lasse pas d'interviewer le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, alias "DD".

Après le retrait des mandats d’arrêt européen et internationaux à l'encontre de Carles Puigdemont et quatre autres dirigeants indépendantistes catalans, le journal catalan Ara titre sur une capitulation du juge Llarena "devant l’Europe". Un coup de théâtre judiciaire après le refus la semaine dernière d’un tribunal allemand de retenir la "rébellion" comme chef d’accusation contre Carles Puigdemont afin de permettre son extradition. Le délit de malversation de fonds publics a en revanche été retenu, mais la Cour suprême espagnole refuse qu’il ne soit pas poursuivi pour rébellion. Vu de Madrid, El Mundo insiste sur la désillusion du juge, qui critique le manque de coopération européenne ses conséquences. "Llarena perd la foi en l'Union européenne et laisse Puigdemont en fuite permanente", résume le quotidien. En Suisse, dans son édito, Le Temps relativise  : "Puigdemont est libre comme l'air, sauf en Espagne".

Au lendemain de l’adoption de la loi fondamentale sur "l'État-nation juif", les critiques se multiplient dans la presse israélienne. Le Jérusalem Post pose la question des conséquences d’une telle loi et observe qu’aucun autre État-nation "ne se définit sans mention de la démocratie ou des droits des minorités". Pour le journal Haaretz, "Israël que l’on connaissait, c’est fini... Vous pouvez remercier Netanyahou. Le pays est en deuil". Une vision qui s’oppose à celle de la presse conservatrice  : l e journal Israël Hayom se réjouit d'une "révolution constitutionnelle sioniste", qui renouvelle "l'alliance historique entre les juifs en Israël et dans le monde (…) car cette connexion s'affaiblit entre les Israéliens et les jeunes juifs de la diaspora".

En France, les quotidiens s’arrachent la parole de Didier Deschamps. "Les yeux dans les yeux" dans la Provence ou encore à la une du Parisien, il promet qu'"il y a encore de belles choses à faire".