Les plongeurs ont réussi, lundi, à extraire de la grotte de Tham Luang, dans le nord de la Thaïlande, quatre autres adolescents, ce qui porte à huit le nombre de garçons sauvés depuis le déclenchement de l'opération la veille.
L'opération d'évacuation des enfants et de leur entraîneur de 25 ans bloqués dans la grotte de Thuam Luang, dans le nord de la Thaïlande, se poursuivait lundi 9 juillet, avec quatre autres adolescents sauvés. Au total huit garçons ont été extraits en 48 heures.
Prise au piège depuis le 23 juin, l'équipe de football des "Sangliers sauvages", composée de 12 garçons de 11 à 16 ans et leur jeune entraîneur, avaient passé neuf jours dans les tréfonds de la grotte avant que deux plongeurs britanniques ne réussissent à les rejoindre en début de semaine dernière. Émaciés mais en vie, ils étaient perchés sur un promontoire, à plus de quatre kilomètres de l'entrée de la grotte.
"Deux jours, huit sangliers sauvages", le nom de leur équipe de football, ont laconiquement écrit dans la soirée sur leur page Facebook les commandos de marine thaïlandais, au centre de l'opération de sauvetage.
"Tout le monde peut être fier. Mais la mission n'est pas encore terminée", a tempéré le chef de la junte au pouvoir en Thaïlande, le général Prayut Chan-O-Cha, qui s'est rendu sur le site de l'opération en fin d'après-midi.
La pluie de mousson menaçant d'inonder ce réseau souterrain complexe, long d'une dizaine de kilomètres, constitue le principal défi pour les sauveteurs, qui redoutent de nouvelles précipitations avant la sortie de tout le groupe.
Quatre garçons "en sécurité"
Dimanche, quatre garçons ont revu la lumière du jour, grâce à des plongeurs expérimentés qui les ont guidés le long d'un parcours tortueux, marqué par des portions inondées et étroites, en particulier un passage très difficile à franchir, dans lequel il faut se faufiler.
Baptisés par les réseaux sociaux "Sangliers sauvages 1, 2, 3 et 4", les quatre garçons sont "en sécurité", avait expliqué dimanche soir le chef des secouristes thaïlandais, Narongsak Osottanakorn, sans précision sur leur état de santé ou leur identité.
Le manque d'espace ajoute à la complexité des opérations alors que les sauveteurs doivent placer suffisamment de bouteilles d'oxygène sur le parcours de sortie.
Avec AFP