
À la Une des grands titres de la presse ce vendredi : les élections générales anticipées en Turquie ce dimanche qui font figure de "pari risqué" de la part du président Recep Tayyip Erdogan pour le journal La Croix, le Royaume-Uni qui navigue à vue depuis son "oui" au Brexit il y a tout juste deux ans, mais aussi cette veste de Melania Trump qui suscite l'indignation aux États-Unis lorsque qu'elle va à la rencontre de familles de migrants à la frontière avec le Mexique.
À la veille d’élections générales anticipées en Turquie, le journal La Croix titre sur le "pari risqué d’Erdogan". Cette fois, "il y a une brèche", estime un élu du parti républicain du peuple (CHP), principale formation d’opposition, qui constate l’insatisfaction croissante des électeurs face à l’inflation et à l’usure du pouvoir. Dans cette campagne, le président turc peut compter sur une presse aux ordres. C'est le cas du journal Sabah, qui consacre sa Une à l’inauguration par Recep Tayyip Erdoğan du nouvel aéroport d’Istanbul.
Deux ans après leur "oui" au Brexit, le désarroi des Britanniques s’étale à la Une du Figaro. Theresa May est passée maître dans l’art de la survie politique, estime le journal de droite, alors que la cacophonie est à son comble au sein du gouvernement. Quant aux projets de Londres, nul ne sait encore le type d’association commerciale que le pays cherche à nouer avec ses partenaires.
La presse américaine analyse sous toutes ces coutures cette veste de Melania Trump au parfum de scandale. En pleine crise des migrants, que veut dire ce message au dos de sa veste : "I really don’t care, do you ?" (je m’en fous, et vous ?). Le Daily News qualifie cet acte de provocation de "Full muddle jacket". Une veste qui brouille son message, alors qu’elle fait route vers la frontière mexicaine, à la rencontre de familles de migrants.