
Dans la presse, ce jeudi 21 juin, la rencontre entre le président sud-soudanais et le chef rebelle Riek Machar, une première depuis deux ans. La bataille pour prendre l’aéroport d’Hodeida, au Yémen. La volte-face de Trump sur les séparations de familles de clandestins. Et une "promotion" stupide.
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Dans la presse, ce matin, la rencontre, hier en Ethiopie, entre le président sud-soudanais Salva Kiir et le chef rebelle Riek Machar, la première depuis deux ans
Cinq ans après le début de la guerre civile, qui a fait des dizaines de milliers de morts et déplacé près de 4 millions de personnes, dans un pays où près de 250 000 enfants sont malnutris ou menacés par la famine – certains se demandent si les deux hommes vont enfin parvenir à se mettre d’accord, alors que leur dernière rencontre, en 2016, n’avait débouché que sur de nouvelles violences, rappelle le site américain Vox, qui évoque les «atrocités commises par les deux camps» depuis 2013. L a rivalité entre Salva Kiir et son ex-allié Riek Machar a scellé le destin du Soudan du Sud depuis qu'il a obtenu son indépendance du Soudan en 2011 et on ignore encore, pour le moment, si tous deux parviendront à surmonter l'immense défiance qui les oppose.
Au Yémen, les rebelles houthis résistent toujours aux forces loyalistes. Les combats suscitent des craintes pour le sort des civils. Cette peur est alimentée par les discours des deux parties, qui se disent toutes deux «prêtes à en découdre», d’après L’Orient Le jour. Le journal libanais rapporte que les rebelles yéménites affirment leur détermination à défendre Hodeida. «Nous allons faire face à toutes les incursions sur le terrain. Notre détermination ne sera jamais entamée», a déclaré hier leur chef, Abdel Malek al-Houthi, en appelant à l’envoi de renforts. «La libération de Hodeida est le début de la fin de la guerre», a répondu le ministre des Affaires étrangères émirati, dont le pays intervient dans la coalition dirigée par l’Arabie saoudite, qui appuie les forces loyalistes.
Il est aussi beaucoup question, ce matin, du revirement de Donald Trump, qui a décidé de mettre un terme, hier, aux séparations des familles de sans-papiers. «Pourquoi un président voyou, je cite, a été forcé de battre en retraite sur les séparations familiales de clandestins» : «Trump n’a pas fait demi-tour parce qu’il s’est fatigué de la campagne de peur qu’il a lancée, ni parce qu’il s’est lassé de l’incitation à la haine raciale qu’il a propagée, ni parce qu’il a traversé une crise de conscience (parce qu’il est peu probable qu’il soit capable d’une chose pareille) », assène The New Yorker, qui explique la volte-face du président américain par le fait que Donald Trump n’avait tout simplement «pas le choix», «face à l’indignation massive provoquée par ces séparations familiales, à l’opposition à la fois des démocrates et d’une partie des républicains, à la condamnation d’un certain nombre de responsables chrétiens et de la société civile». «Mais Trump n’a pas mis un terme à la politique de «tolérance zéro» entrée en vigueur en mai dernier», met en garde la revue new-yorkaise, en prévenant que si le président obtient gain de cause auprès du Congrès, alors les familles de clandestins arrêtées pourront être «placées indéfiniment dans les centres de rétention».
Un mot, pour terminer, de cette initiative pour le moins étrange d’une chaîne de fast-food à l’occasion de la Coupe du monde. Pour relever, sans doute, le niveau de la compétition, la filiale locale de Burger King a proposé une drôle de réduction: chaque femme russe qui réussirait à tomber enceinte après avoir eu une relation avec un footballeur étranger, participant à la Coupe du Monde, recevrait 3 millions de roubles, soit 40 000 euros… et des sandwichs à vie. Mais l’enseigne a dû elle aussi reculer, face au déluge de critiques. Après avoir présenté ses excuses, la chaîne a annulé sa promotion…canapé. «Désolé, ironise The Washington Post, mais vous n’aurez finalement plus droit à des hamburgers à vie si vous attendez un bébé de la Coupe du monde». «No comment», comme on dit en anglais.
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