Dans la presse ce mardi 15 mai : les réactions à la répression par l’armée israélienne des manifestations d’hier à Gaza, la mise en examen d’un opposant indien, le mystère du vol MH370 peut-être éclairci, et la mise en abyme sans fin des "Royals" britanniques.
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Dans la presse ce matin, les réactions à répression, par l’armée israélienne, des manifestations d’hier à Gaza. Le bilan est d’au moins 58 morts côté palestinien.
Dans son édito, Haaretz demande à ce que soit mis fin au «bain de sang», en répondant au gouvernement que oui, «Israël a le droit de défendre ses frontières», «mais que cela ne signifie pas qu’il a le droit de faire ce que bon lui semble à ceux qui tentent de les franchir». Le quotidien israélien de gauche considère aussi que le Premier ministre Benyamin Netanyahou doit «examiner sérieusement la disposition du Hamas, le mouvement islamiste qui contrôle Gaza, à négocier un cessez-le-feu, annoncer des mesures pour réduire considérablement le blocus du territoire palestinien et permettre aux manifestants qui ont été sérieusement blessés lors de la journée d’hier à être soignés en Israël».
L’indignation d’Haaretz est largement partagée par la presse internationale. «Arrêtez de tuer des civils désarmés», répète The Guardian, inquiet de voir les dirigeants israéliens opter pour un «dangereux état d’esprit» : celui visant à «détruire les aspirations nationales des Palestiniens par la force militaire». Il est vision nourri, selon le quotidien, par Donald Trump, dont la stratégie en Israël en général, et sa décision d’établir l’ambassade à Jérusalem en particulier, porterait atteinte aux espoirs de paix. «Comme la question des réfugiés, des colonies et des frontières, la question de Jérusalem n’a pas été tranchée», et «elle ne saurait l’être autrement que par la négociation», prévient The Guardian. À rebours du journal britannique et de la plupart des quotidiens internationaux, The National Review interpelle pour sa part directement les Palestiniens, en leur demandant à quel moment ils se décideront à «demander des comptes au Hamas». «Qu’imaginiez-vous en tentant de franchir la frontière israélienne?», lance la revue conservatrice américaine. «Ce qui s’est passé hier à Gaza, c’est une provocation prévisible, qui a entraîné une réponse prévisible elle aussi».
Dans la presse également, l’inculpation hier en Inde, d’une figure de l’opposition, Shashi Tharoor, mis en cause pour le suicide de sa femme. The Hindu rapporte que la justice indienne soupçonne cette figure du Parti du Congrès d’avoir poussé son épouse Sunanda Pushkar à se suicider dans un hôtel de luxe de New Delhi en 2014. D es accusations dont Shashi Tharoor s’est toujours défendu, les qualifiant d'«absurdes» et suggérant même que cette affaire serait en réalité un règlement de comptes politique.
À noter aussi, ces conclusions présentées dimanche par des experts disant avoir résolu le mystère du vol MH 370 disparu en 2014, avec 239 personnes à son bord. Peu après son décollage de Kuala Lumpur, en Malaisie, le Boeing de la Malaysia Airlines avait mystérieusement disparu alors qu’il faisait route vers Pékin. L’appareil s’est-il abîmé dans l’océan Indien? Aucune trace de l’appareil n’a été trouvée dans la zone de recherches de 120 000 km 2 déterminée dans un premier temps dans le sud de cet océan, rappelle The Washington Post. Le journal rapporte que ces experts, après s’être penchés sur la trajectoire de l'avion, en ont déduit que son commandant de bord, Zaharie Ahmad Shah, avait selon toute probabilité évité volontairement les radars, en empruntant l'espace aérien de la Malaisie à la Thaïlande afin de dérouter les appareils capables de localiser l'avion. U ne manœuvre tout à fait accessible pour ce vétéran du pilotage, qui comptait près de 20 000 heures de vol, et qui lui aurait ensuite permis d'emprunter la trajectoire de son choix, puis d’écraser son appareil dans l'océan indien, où il se trouverait toujours. Une thèse corroborée par la découverte de débris au large du Mozambique, où ils pourraient avoir été transportés par les courants marins.
On ne se quitte pas là-dessus. Le mariage, samedi, du prince Harry et de Meghan Markle met déjà la presse britannique en émoi, d’autant qu’il semble que la famille de la future épouse semble ne pas rechigner à exposer ces drames qui font tout le sel des unions royales, et le miel des tabloïds britanniques. A la une du Sun, ce matin, le père de la future mariée annonce qu’il ne viendra pas au mariage. Pourquoi, me demanderez-vous? Parce Thomas Markle ne veut pas embarrasser la famille royale, ni sa fille. Oui, mais pourquoi ???? Parce qu’il s’est fait épingler la semaine dernière pour avoir organisé une fausse séance de photo avec des paparazzis. Faire la une des tabloïds à cause de vraies-fausses paparazzades, c’en est presque vertigineux. Quel talent !
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