Nazak Afshar, employée de l'ambassade de France à Téhéran, est sortie de prison, où elle était détenue depuis le 7 août pour avoir participé aux manifestations post-électorales. L'universitaire Clotilde Reiss est toujours incarcérée.
AFP - La Franco-Iranienne Nazak Afshar "va dormir ce soir chez elle", s'est réjoui mardi son fils Arash Naimian, qui réside en France, joint par téléphone par l'AFP après l'annonce de la sortie de prison à Téhéran de sa mère.
"Je suis très, très content, un peu choqué encore d'avoir appris qu'elle est sortie de prison. Elle va dormir ce soir chez elle", a déclaré Arash Naimian.
Il a indiqué avoir pu parler au téléphone avec sa mère après sa libération.
"On a parlé deux-trois minutes, je voulais juste entendre sa voix et être sûr qu'elle était libre", a-t-il dit.
"J'ai eu (le Premier ministre) François Fillon au téléphone, j'ai parlé aussi avec le président, M. Sarkozy", a-t-il ajouté.
"Je suis encore un peu inquiet qu'elle ne puisse pas sortir d'Iran, mais M. Sarkozy m'a dit qu'il allait faire tout ce qu'il pourrait", a encore déclaré Arash Naimian.
La présidence français a annoncé mardi que Nazak Afshar était sortie de la prison de Téhéran où elle était détenue depuis son arrestation jeudi.
Iranienne ayant obtenu la nationalité française, Mme Afshar travaille depuis 18 ans au service culturel de l'ambassade de France à Téhéran.
Elle avait comparu samedi devant un tribunal de Téhéran, comme la jeune universitaire française Clotilde Reiss, arrêtée le 1er juillet pour avoir participé à des manifestations.