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Mali : 30 jihadistes tués le 1er avril par les forces françaises et maliennes

Lors d'un affrontement avec plusieurs dizaines de combattants au Mali, près de la frontière du Niger, 30 jihadistes ont été tués par les forces françaises et maliennes le 1er avril, a indiqué jeudi l'armée française.

Trente jihadistes ont été tués dimanche au Mali par des forces françaises et maliennes lors d'une confrontation avec une soixantaine de combattants dans la zone d'Akabar, près de la frontière avec le Niger, a indiqué, jeudi 5 avril, le porte-parole de l'état-major français.

Cet accrochage a eu lieu dans le cadre d'une "opération de reconnaissance et de contrôle de zone dans la région d'Akabar, menée depuis le 28   mars par un détachement de commandos parachutistes de Barkhane et des forces armées maliennes (FAMA), en liaison avec les forces armées nigériennes et accompagnés par un groupe d'autodéfense local", a détaillé le colonel Patrik Steiger.

"Le 1er avril, ils ont été confrontés à un GAT (Groupe armé terroriste, NDLR) estimé à une soixantaine d'individus, à environ 90   km au sud de Ménaka et à 3   km de la frontière nigérienne", a-t-il ajouté, en précisant que cette zone servait de refuge au groupe jihadiste État islamique au Grand Sahara (EIGS).

Pertes à déplorer côté malien

Barkhane a engagé 2 hélicoptères de combat Gazelle et 2 Mirage 2000, mais aucune frappe aérienne n'a eu lieu, selon lui.

Des "pertes" sont à déplorer "côté malien", a précisé le colonel Steiger, sans plus de détails. Aucun soldat français de l'opération Barkhane n'a été tué ou blessé.

Bien que depuis 2013 les groupes jihadistes aient été dispersés et en grande partie chassés du nord du Mali, des zones entières du pays échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques.

Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.

Avec AFP