Le procureur de la République François Molins a donné, lundi, une conférence de presse pour faire le point sur l'enquête sur les attaques de Carcassonne et Trèbes. Il a notamment affirmé que le terroriste était toujours sous surveillance en mars.
Après la conférence de presse du procureur de la République François Molins, lundi 26 mars, voici ce que l'on sait de l'enquête sur les attaques de Carcassonne et Trèbes :
- L'auteur des attaques, Radouane L., faisait toujours l'objet d'un "suivi effectif" par les services de renseignement en mars 2018. Fiché "S" ("sûreté de l'État") depuis 2014, il avait été inscrit à partir de novembre 2015 au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), en raison de ses "liens supposés avec la mouvance salafiste locale", a précisé François Molins.
- Sa compagne, âgée de 18 ans, a crié "Allah Akbar" lors de son interpellation après les attaques. Cependant, elle "conteste avoir été associée au projet mortifère de son petit ami" qui a assassiné quatre personnes dans l'Aude vendredi. Présentée comme une "convertie", et fichée "S", elle n'avait plus de contacts téléphoniques avec Radouane L. depuis janvier mais est soupçonnée d'avoir poursuivi des échanges via une application, a précisé François Molins. Le matin du périple sanglant de son compagnon, elle a posté une sourate promettant l'enfer aux mécréants.
- Le procureur a également indiqué la présence d'explosifs dans le supermarché, théâtre d'une des attaques.