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En Syrie, un premier convoi d'aide humanitaire est entré dans le fief rebelle de la Ghouta

Un convoi d'aide humanitaire est entré lundi dans la Ghouta. Une première depuis le début de l'offensive du régime contre ce bastion insurgé, où les combats se poursuivent malgré une trêve quotidienne décrétée par Moscou.

Un convoi transportant de l'aide humanitaire est entré, lundi 5 mars, dans le fief rebelle de la Ghouta orientale, a annoncé une agence de l'ONU, alors que ce bastion insurgé aux portes de Damas est la cible d'une offensive meurtrière du régime depuis le 18 février.

Un convoi affrété par l'ONU, le croissant rouge syrien et le Comité international de la Croix-rouge (CICR) "entre à Douma, dans la Ghouta orientale", a indiqué sur son compte Twitter le bureau d'Ocha en Syrie.

The @UN @SYRedCrescent @ICRC are entering #Duma in #EastGhouta with health and nutrition supplies, along with food for 27,500 people in need, many life-saving health supplies were not allowed to be loaded pic.twitter.com/EUyaFyggFM

  OCHA Syria (@OCHA_Syria) 5 mars 2018

Ce convoi acheminant des aides médicales et de la nourriture pour quelque 27 500 personnes, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), est le premier à entrer dans la zone depuis le lancement de l'opération militaire du régime qui a fait plus de 700 morts parmi les civils, selon une ONG. Le Croissant-Rouge arabe syrien a afferté une clinique mobile avec du personnel médical.

"3 des 46 camions quasi vides"

Ocha affirme n'avoir "pas été autorisé à charger de nombreuses aides médicales vitales". "Par conséquent, trois des 46 camions qui sont envoyés à Douma aujourd'hui sont quasi-vides", a souligné une responsable d'Ocha à Damas, Linda Tom.

Les combats se poursuivent malgré une trêve quotidienne de cinq heures, une initiative de la Russie observée depuis près d'une semaine dans la Ghouta orientale, devenue un "enfer sur terre" selon les mots du chef de l'ONU.

"L'opération doit se poursuivre", a prévenu dimanche Bachar al-Assad, sourds aux appels des puissances occidentales.

Avec AFP