
L’immense sprinter Usain Bolt n’en finit plus de faire des appels du pied au monde du football, lui qui jouera bientôt un match caritatif pour l’Unicef à Old Trafford. Mais avant lui, d’autres ont tenté leur reconversion, parfois même avec succès.
• Usain Bolt (Jamaïque, athlétisme – football)
Il n'y a toujours rien de concret, mais Usain Bolt cherche activement à se reconvertir dans le football. Fan absolu de Manchester United, il a également participé à des essais pour le Borussia Dortmund mais aussi pour le Mamelodi Sundowns, club phare d'Afrique du Sud. Pas de contrat en vue pour le moment, mais nul doute que "la Foudre" fera tout pour fouler un jour les pelouses dans un effectif pro.
• Michael Jordan (États-Unis, basket-ball – baseball)
Sans nul doute l’une des reconversions les plus médiatiques de l’histoire du sport. Au sommet de son art avec les Chicago Bulls en NBA en 1994, le célèbre numéro 23 décide de se mettre au baseball. Un passage pas forcément brillant mais tout de même correct chez les White Sox, qui le poussera finalement à retrouver les parquets deux saisons plus tard.
• Lolo Jones (États-Unis, athlétisme – bobsleigh)
Double championne du monde en salle sur 60 mètres (2008, 2010), la sprinteuse américaine décroche également une médaille d’or en 2013 en bobsleigh avec l’équipe mixte américaine aux Mondiaux de Saint-Moritz. Une reconversion classique pour de nombreux athlètes spécialistes des courtes distances. Son compatriote Tyson Gay, star du 100 m et du 200 m, s’y est d’ailleurs essayé, sans toutefois rencontrer le succès.
• Luc Alphand (France, ski alpin – course automobile)
Brillant descendeur de l’équipe de France de ski alpin dans les années 90 – il remporte le classement général de la coupe du monde en 1997 – Luc Alphand ne s’est laissé que peu de répit. Dès 1999, il s’est aligné sur le Dakar, épreuve mythique qu’il a remporté en 2006 dans la catégorie automobile. Et plus récemment, il s’est essayé à la voile, en prenant le départ de la Transat Jacques-Vabre en 2011… sans succès cette fois.
• Fabien Barthez (France, football – course automobile)
Lorsque l’on compte à son palmarès de footballeur, entre autres titres, une Ligue des champions (1993), une Coupe du monde (1998) et un Euro (2000), difficile de s’imaginer connaître une deuxième carrière aussi fructueuse. Effectivement, le gardien des Bleus Fabien Barthez n’aura probablement jamais le palmarès d’un Schumacher, d’un Loeb ou d’un Peterhansel, mais il a tout de même remporté le championnat de France FFSA GT en 2013, avant de cumuler plusieurs départs aux 24 Heures du Mans.
• Rebecca Romero (Grande-Bretagne, aviron – cyclisme)
Forcément moins exposée que celles de Jordan, Bolt ou Barthez, la reconversion de Rebecca Romero n’en est pas moins impressionnante. Médaillée d’argent en aviron (quatre de couple) aux Jeux olympiques de 2004 à Athènes, la Britannique a ensuite porté haut les couleurs de l’Union Jack sur les pistes en devant multiple championne du monde de cyclisme, avant d’aller chercher l’or olympique en 2008.
• Sonny Bill Williams (Nouvelle-Zélande, rugby – boxe)
Il ne s’agit pas à proprement parler de reconversion, mais plutôt d’une double-carrière. Car si Sonny Bill Williams est connu de par le monde pour ses qualités rugbystiques (double champion du monde avec les All Blacks), il brille également gants aux poings. Une trajectoire de boxeur entamée en 2009 et qui l’a vu décrocher la couronne nationale en 2012 dans la catégorie poids lourds.
• Florent Manaudou (France, natation – handball)
Très jeune retraité (26 ans) après les Jeux olympiques de Rio 2016, le nageur Florent Manaudou, doré quatre ans plus tôt, décide de quitter les bassins pour se (re)mettre au handball. Un défi compliqué qu’il réalise sous le maillot du Pays d’Aix Université Club handball, où il est désormais utilisé par l’équipe réserve, qui évolue en quatrième division nationale. Un changement de statut certain pour le triple médaillé olympique, qui s’essaye en parallèle à la comédie ainsi qu’à la chanson.
• Jean Galfione (France, athlétisme – voile)
Avant de devenir l’une des principales inspirations de Renaud Lavillenie, Jean Galfione a surtout été l’un des porte-étendards de l’athlétisme français. Champion olympique de saut à la perche à Atlanta en 1996, premier Français à avoir franchi la barre mythique des 6 mètres, il s’est depuis tourné vers la mer. Avec, entre autres résultats significatifs, une belle 18e place lors de la route du Rhum 2014. Et en 2018, le skipper y retournera avec d’autres ambitions.