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Facebook ouvre sa base de données afin d'aider une étude sur les inégalités sociales

Un économiste de Stanford pioche dans la vaste base de données que possède Facebook afin de conduire une étude sur les inégalités aux États-Unis. Une collaboration qui permet au réseau social de se racheter après ces deux terribles dernières années.

Accusé de faire plus de mal que de bien à la société américaine (fake news, temps passé sur les réseaux sociaux, solitude, dépression, etc.), Facebook cherche à se racheter une bonne conduite.

Après les annonces de soutiens financiers apportés aux administrateurs de groupes à impact social, Mark Zuckerberg a accepté cette fois-ci d'ouvrir la base de données personnelles amassées par le géant américain pour le bien d'une recherche. Cette dernière concerne les inégalités sociales aux États-Unis, comme le rapporte le média américain Politico.

Analyser les interactions sociales des Américains selon leur classe sociale

Outre-Atlantique, 1 % de la population possède 40 % des richesses nationales. Comment l'expliquer ? C'est la question que se pose une équipe de chercheurs emmenée par Raj Chetty, un économiste de Stanford. Sachant que trois adultes américains sur cinq utilisent Facebook, on peut imaginer comme le réseau social renferme de précieuses informations sociodémographiques utiles à une telle étude. 

Ni Facebook, ni Raj Chetty n'a souhaité en dire plus sur les conditions d'une telle recherche. Mais il apparaît que le recours aux données du réseau social pourrait permettre de cartographier l'impact des localités et des interactions sociales avec les inégalités de classe.

Dans le champ des études sociales, les réseaux sociaux et comment les citoyens s'en emparent représentent une masse inédite de nouvelles informations. Avec Internet, nos contacts, proches, cercles d'influence prennent tout à coup une forme tangible – celles de liens numériques repérables et analysables. 

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