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Les élections législatives, qui devaient avoir lieu le 1er novembre au Kurdistan irakien, ont été repoussées de huit mois, mardi, par le Parlement régional. La date de la présidentielle qui devait se tenir le même jour sera annoncée ultérieurement.

Le Parlement du Kurdistan irakien a voté, mardi 24 octobre, le report de huit mois des élections législatives initialement prévues le 1er novembre. La décision tombe un mois après la victoire du "oui" lors du référendum d'indépendance, qui a provoqué une crise ouverte entre Erbil et Bagdad. Une nouvelle date pour la présidentielle, qui devait aussi se tenir le 1er novembre, doit être annoncée prochainement.

Conformément aux textes de loi au Kurdistan, c'était le président kurde, Massoud Barzani, qui avait décidé du calendrier des élections générales de début novembre. Ce ne devrait plus être le cas après le vote de mardi, ont expliqué plusieurs parlementaires.

Gel des activités de la présidence du Kurdistan

Farsat Sofi, député du Parti démocratique du Kurditan (PDK de Massoud Barzani) a déclaré à l'AFP que désomais, "le Parlement choisira la date des élections" législatives et présidentielle. De son côté, Bahzad Zebari, député de l'Union islamique du Kurdistan, a annoncé que "le Parlement a décidé de geler les activités de la présidence du Kurdistan".

Le mandat de Massoud Barzani, premier président élu de la région autonome du nord de l'Irak, a expiré en 2013. Il a été prolongé de deux ans, puis s'est poursuivi dans le chaos créé par la percée fulgurante de l’organisation État islamique (EI), en 2014.

Avec AFP