
Des milliers de personnes se sont données rendez-vous le 8 novembre dans les rues de New York, Boston et Seattle pour crier un grand coup avant la deuxième année de mandat de leur tendre président.
Le 8 novembre prochain, cela fera 365 jours que Donald Trump a été élu président des États-Unis d’Amérique. Presque autant qu’il occupe le bureau ovale, qu’il s’affale dans les fauteuils de la Maison Blanche pour tweeter, qu’il boit du soda dans le verre préféré d’Obama et qu’il pose ses cheveux, parfois, sur les taies d’oreilles qui recouvre la literie présidentielle.
Pour commérer cette date qu’ils considèrent comme funeste, des milliers d’habitants de Boston, New York et potentiellement de Seattle hurleront ce jour-là, en cœur, face au ciel. Dans la continuité du "cri primal" poussé par Yoko Ono au lendemain des résultats de l’élection, plusieurs appels au rassemblement ont ainsi été organisés et diffusés sur Facebook, sous l’appellation "Cri désespéré face au ciel pour l’anniversaire de l’élection".
Seattle is hosting an event called "Scream Helplessly at the Sky on the Anniversary of the Election" https://t.co/cr8cL09ow3 pic.twitter.com/RFvy1cbR6M
— Lindsay Cohen (@lindsaycohen) 23 octobre 2017
"Joignez-vous à nous, aux flocons de neige, aux barrières de sécurité et à tous ces bobos venus jouir d’un cri collectif cathartique en réaction à l’establishment politique actuel", peut-on lire sur la page de l’événement organisé à New York. 2 000 personnes sont ainsi attendues au Washington Square Park pour faire vibrer leurs cordes vocales, quand plus de 4 500 individus devraient se réunir à quelques centaines de kilomètres de là, à Boston. Étrangement, la page consacrée au mouvement de Seattle a été supprimée lundi, mais rien n’indique que le grand cri n’y aura pas lieu.
"Cette administration a tordu le cou à tout ce qui signifie aujourd’hui 'être Américain'. Nous rassembler nous permet de nous rappeler que nous ne sommes pas seuls, que nous faisons partie d’une immense communauté de militants motivés et en colère, dont les actions peuvent faire la différence", a déclaté Johanna Schulman, organisatrice de l’événement à Boston, à Newsweek.
Je ne suis personnellement pas très convaincue de l'efficacité de sons inarticulés face au président Trump et à son administration, mais ma foi, il paraît que hurler un grand coup fait beaucoup de bien.
– Retrouvez aussi l’article de Mashable.
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