Plus de 70 personnes, dont des Iraniens, ont été tuées jeudi dans une double attaque près de Nassiriya, dans le sud de l'Irak. Il s'agit de l'attentat le plus meurtrier depuis la reprise de Mossoul au groupe État islamique (EI).
L'Irak a connu, jeudi 14 septembre, l'attentat le plus sanglant depuis la reprise de Mossoul aux jihadistes début juillet, avec un bilan de 74 morts après une double attaque revendiquée par le groupe État islamique (EI).
En plus des 74 morts, parmi lesquels figurent 8 Iraniens, ce double attentat commis - près de la ville de Nassiriya, à 300 km au sud de Bagdad, dans la province de Zi Qar généralement à l'abri de la violence, a fait 91 blessés.
Cette attaque à l'arme automatique - dans un restaurant puis à la voiture piégée aux abords d'un point de contrôle des forces de sécurité un peu plus loin - a eu lieu sur une autoroute régulièrement empruntée par des pèlerins et visiteurs venus de l'Iran voisin, en route vers les villes saintes chiites irakiennes de Najaf et Kerbala, plus au nord.
Un bilan qui pourrait s'alourdir
Dans le court communiqué diffusé par son organe de propagande Amaq, l'organisation ultra-radicale sunnite EI indique que plusieurs kamikazes ont participé à cette attaque qui a tué "des dizaines de chiites".
Les attaques du groupe jihadiste sont rares dans le sud de l'Irak, où se concentre une grande partie de la production pétrolière du pays et où les forces de sécurité exercent un contrôle plus strict que dans le reste du pays.
Le directeur des autorités sanitaires de Nassiriya, Djassim al-Khalidi, a averti que le bilan pourrait s'alourdir car de nombreux blessés sont dans un état critique.
Avec AFP et Reuters