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Au menu de cette revue de presse internationale, lundi 7 août, la décision du Conseil de sécurité de l’ONU de renforcer les sanctions contre la Corée du nord, la situation au Venezuela. Des selfies dans l’hémicycle iranien. Et les vacances de Vladimir Poutine et de Donald Trump.

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Au menu de cette revue de presse internationale, l’adoption, samedi, par le  Conseil de sécurité de l’ONU, de nouvelles sanctions contre la Corée du nord.
Accusé par les États-Unis de représenter une « menace mondiale », matérialisée par ses récents tirs de missiles balistiques, le régime nord-coréen a l’interdiction, désormais, d’exporter son charbon, son fer, son plomb et ses produits de la mer - des sanctions qui pourraient coûter 1 milliard de dollars à Pyongyang, d’après The Korea Times, soit une part considérable des exportations nord-coréennes, dont le montant s’élevait l’année dernière à trois milliards de dollars. A la une du journal ce matin, la poignée de mains et la mine réjouie, hier, de la ministre des Affaires sud-coréenne et de son homologue américain, Rex Tillerson. Si le quotidien sud-coréen exprime ses doutes sur l’efficacité de ces résolutions, en citant le refus de la Chine d’accepter un éventuel embargo sur les livraisons de pétrole à Pyongyang, et sa crainte d’une escalade  de la part du régime nord-coréen, The Guardian se réjouit de voir le système onusien fonctionner – «pour une fois». «Le fait que la Chine et la Russie aient voté avec les Etats-Unis offre une lueur d’espoir», écrit le journal, qui présente également le vote de la résolution numéro 2371 comme pouvant être présenté par l’Administration Trump comme «proche d’un triomphe diplomatique».
Une analyse que ne partage pas le Korean Joongang Daily. Le journal sud-coréen fustige pour sa part «l’incohérence stratégique» de Donald Trump, dont il dit ne pas comprendre les objectifs en Corée du nord. Dissuasion, changement de régime, préemption? Le journal cite les déclarations contradictoires de Rex Tillerson, de l’ambassadrice des Etats-Unis à l’Onu, et du président américain, dont le Korean Joongang Daily questionne également l’attitude vis-à-vis de la Chine, «partenaire ou non?». En Chine, justement, les sanctions contre l’allié nord-coréen sont présentées comme certes «nécessaires», à condition que le dialogue avec PyongYang, jugé «essentiel», se poursuive. «Les sanctions ne suffiront pas pour parvenir ) un accord sur le nucléaire nord-coréen», prévient The China Daily, en mettant en garde contre un éventuel usage de la force qui ne ferait qu’«aggraver» la situation. «La Chine appelle au calme», annonce à Kim JongUn un haut gradé, dans le dessin du South China Morning Post. «Calme, calme… euh…. Il vaudrait mieux appeler l’interprète», lui répond le cher dirigeant nord-coréen.
Au Venezuela, les autorités vénézuéliennes disent avoir étouffé dans l’œuf, hier, une rébellion au sein de l’armée. Cette tentative de rébellion, dont les contours sont encore flous pour le moment, est présentée par El Mundo comme le «symptôme» de ce que les dernières décisions du président Maduro «ne sont pas appuyées de façon unanime» par l’armée, contrôlée d’une «main de fer» par le numéro 2 du régime, Diosdado Cabello. «La dérive totalitaire que Nicolas Maduro est en train d’imposer au Venezuela risque de conduire le pays à la guerre civile», alerte le quotidien espagnol – qui cite également le limogeage de la procureure générale, Luisa Ortega, par la nouvelle assemblée constituante – que l’opposition juge toujours illégitime. L’opposition vénézuélienne chercherait à rassembler ses forces, selon The Financial Times, qui rapporte que l’ancien candidat à la présidentielle et chef du principal parti d’opposition, Henrique Capriles, a appelé à la formation d’une coalition avec les socialistes – dont une bonne partie croirait toujours au «chavisme», sans soutenir pour autant Nicolas Maduro. Prochain grand rdv électoral: les régionales de décembre prochain, auxquelles ses opposants n’ont pas encore dit s’ils comptaient participer.
Au menu également, le mécontentement provoqué par des parlementaires iraniens, accusés d’avoir eu un comportement déplacé dans l’hémicycle. L’affaire nous est rapportée par The Telegraph, qui raconte qu’une poignée d’entre eux, visiblement ravis d’accueillir Federica Mogherini, ont multiplié les selfies avec la chef de la diplomatie européenne, venue assister à l’investiture du président Hassan Rohani – une attitude critiquée effectivement par d’autres parlementaires, et par des internautes iraniens, certains comparant même ce comportement à la fascination exercée par Blanche-neige sur les sept nains. The Telegraph qui rappelle, plus sérieusement, qu’une seule femme a exercé des fonctions ministérielles depuis la révolution islamique de 1979, selon l’ong Human Rights Watch.
Un mot, pour terminer, des vacances de Donald Trump et Vladimir Poutine. Escapade dans la Sibérie sauvage pour l’un, parties de golf et de tennis dans le New Jersay pour l’autre. Et vous, pour quelles vacances opteriez-vous, s’il fallait choisir entre l’une ou les autres, vous demande 20 minutes? Pour moi, ce serait la Sibérie, sans aucune hésitation. Les vacances de Trump et Poutine, qui ont inspiré ce dessin au Washington Post, qui a imaginé la carte postale qu’aurait pu envoyer Donald Trump à son homologue russe: «Salutations de vacances laborieuses. J’aurais aimé que tu sois là (et Donald junior aussi) ».
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