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Une spectatrice tuée par une moto de la garde républicaine

En Alsace, une femme âgée de 61 ans a été fauchée par un motard de la garde républicaine sur la 14e étape du Tour de France. Elle est décédée à l'hôpital de Besançon. Deux autres personnes ont été blessées dans l'accident.

AFP - Les accidents mortels comme celui survenu samedi lors de la 14e étape du Tour de France et qui a coûté la vie à une spectatrice de 61 ans, renversée par une moto de la Garde républicaine, sont rares, et le plus souvent dus à l'inattention.

Samedi, la victime a été fauchée alors qu'elle traversait la route.

Deux autres personnes ont été blessées dans cet accident survenu en début d'après-midi à Wittelsheim, 38 kilomètres après le départ de l'étape.

Les précédents accidents mortels sur le Tour datent de 2000 et 2002.

Un garçonnet âgé de sept ans avait été renversé par un véhicule de la caravane publicitaire, sur la commune de Retjons (Landes), dans l'étape Bazas-Pau. L'enfant, mort sur le coup, avait traversé la route pour rejoindre sa grand-mère.

Un accident similaire s'était produit le 14 juillet 2000, lors de l'étape Avignon-Draguignan. Un garçon de 12 ans avait été tué, dans la traversée de la commune de Ginasservis (Var), là encore par un véhicule de la caravane publicitaire.

Suite à ces accidents, les organisateurs du Tour avaient pris des mesures drastiques pour réduire, à peu près d'un tiers, la circulation sur la route de la course qu'emprunte la caravane publicitaire environ deux heures avant les coureurs.

Dans l'histoire de la Grande Boucle, l'accident le plus grave remonte à 1964. Un camion de ravitaillement de la gendarmerie avait heurté un pont du côté du Pont de Couze (Dordogne) et provoqué la mort d'une vingtaine de personnes.