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Richard Ferrand ne démissionnera pas car il a sa "conscience pour lui"

"Tout ce que j'ai fait dans ma vie professionnelle est légal, public, transparent", a clamé mercredi Richard Ferrand, refusant de démissionner. Le ministre est empêtré dans une polémique au sujet d'une transaction immobilière impliquant sa compagne.

La pression monte mais il reste droit dans ses bottes. "Tout ce que j'ai fait dans ma vie professionnelle est légal, public, transparent", a affirmé mercredi 31 mai Richard Ferrand sur France Inter, excluant de démissionner car il a sa "conscience pour lui" et n'est "pas mis en cause par la justice".

"Oui je suis un homme honnête", a ajouté le ministre de la Cohésion des Territoires, conforté dans son poste au gouvernement mardi soir par le Premier ministre Édouard Philippe, malgré une polémique concernant une transaction immobilière impliquant sa compagne, révélée par Le Canard enchaîné.

Si Emmanuel Macron ne s'est encore jamais exprimé publiquement sur cette polémique, il en a parlé dans la matinée lors du Conseil des ministres. D'après le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, le chef de l'État a appelé le gouvernement à la "solidarité" et à la "responsabilité", ajoutant que la presse ne doit "pas devenir juge".

Dans son édition datée de mercredi, Le Monde affirme que Richard Ferrand, directeur général des Mutuelles de Bretagne de 1998 à 2012, "a fait bénéficier de plusieurs contrats des proches, dont son ex-femme et sa compagne"

Soutien d'Édouard Philippe

La veille, sur France 2, le Premier ministre Édouard Philippe a une nouvelle fois apporté son soutien à Richard Ferrand, "malgré l'exaspération des Français" devant ce type de pratiques. Et il a répété que tout ministre mis en examen devrait quitter le gouvernement.

Dans son édition datée de mercredi, Le Monde affirme que Richard Ferrand, directeur général des Mutuelles de Bretagne de 1998 à 2012, "a fait bénéficier de plusieurs contrats des proches, dont son ex-femme et sa compagne".

Après avoir fait de la moralisation de la vie publique le premier chantier de son quinquennat, Emmanuel Macron voit cette exigence ternie par les affaires dans lesquelles serait impliqué Richard Ferrand.

Avec AFP