Au lendemain de son élection, le nouveau président de la Corée du Sud, Moon Jae-in, a entamé son mandat mercredi. Cet ancien avocat spécialisé dans la défense des droits de l’Homme a été confortablement élu.
Le nouveau président sud-coréen, Moon Jae-in, a été formellement investi mercredi 10 mai, au lendemain de sa large victoire lors d'une élection anticipée provoquée par la destitution de Park Geun-hye.
"Je jure solennellement devant le peuple d'exécuter loyalement les devoirs du président", a-t-il déclaré devant l'Assemblée nationale à Séoul.
Cet ancien avocat spécialisé dans la défense des droits de l'Homme, qui concourait sous les couleurs du Parti démocratique de centre gauche, a rassemblé 41,10 % des suffrages, contre 24,03 % pour son plus proche rival, le conservateur Hong Joon-pyo. Sa cérémonie d'investiture se tiendra dans la matinée à l'Assemblée nationale.
Moon ira à Pyongyang si les conditions sont "réunies"
Le nouveau président sud-coréen s'est par ailleurs dit prêt à se rendre en Corée du Nord, "si les conditions sont réunies", dans un contexte de crispation avec ce pays reclus doté de l'arme nucléaire.
Les tensions ont rarement été aussi fortes sur la péninsule, la Corée du Nord ayant mené depuis début 2016 deux essais nucléaires et de multiples tests de missiles. Moon Jae-in, qui est favorable à une forme de dialogue avec Pyongyang, a déclaré qu'il œuvrerait pour la paix.
"Si besoin, je partirais tout de suite à Washington", a déclaré à Séoul l'ancien avocat issu du Parti démocratique de centre-gauche, juste après sa prestation de serment. "Je me rendrai également à Pékin et Tokyo, et même à Pyongyang si les conditions sont réunies".
Moon Jae-in a également déclaré qu'il mènerait des "négociations sérieuses" avec les États-Unis et la Chine au sujet du déploiement en Corée du Sud du bouclier antimissile américain Thaad.
Avec AFP