François Fillon, qui a annoncé mercredi sa convocation en vue d'une mise en examen, a déclaré qu'il irait jusqu'au bout de sa candidature à la présidentielle. Les annonces de défections dans son camp se multiplient.
- François Fillon a annoncé mercredi 1er mars maintenir coûte que coûte sa candidature à la présidentielle. Il a dénoncé "un assassinat politique" alors qu'il est convoqué le 15 mars par les juges d'instruction en vue d'une mise en examen.
- Plusieurs de ses soutiens jettent l'éponge et lâchent le candidat de la droite et du centre, notamment Bruno le Maire. Le député LR Pierre Lellouche envisage même de saisir le Conseil constitutionnel "afin de demander le report de l'élection".
- Les centristes de l'UDI ont annoncé qu'ils "suspendaient" leur participation à la campagne jusqu'à la tenue d'une réunion de leur bureau exécutif la semaine prochaine.
- Un rassemblement de soutien à François Fillon est prévu dimanche après-midi place du Trocadéro, à Paris.
- Le Conseil constitutionnel a révélé que François Fillon était jusqu'à présent le seul à s'être qualifié pour la présidentielle, ayant déjà réuni 738 parrainages d'élus.