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Ligue des champions : la presse européenne s’incline devant la démonstration du PSG

Grandiose. L'humiliation infligée par le PSG au FC Barcelone, en 8e de finale aller de la Ligue des champions, mardi soir au Parc des Princes, a été amplement commentée dans la presse européenne ce mercredi.

Le 4-0 retentissant infligé au FC Barcelone par le PSG, en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions, a provoqué un séisme sur la planète foot. Sous le choc de la démonstration parisienne, les médias européens se sont enflammés pour ce match qui fera date, encensant d’un côté les surhommes d’Unai Emery, enfonçant de l’autre une équipe catalane dépassée.

En Italie, la Gazzetta dello Sport a fait un appel de Une lapidaire : "Il n'y a plus de Barça. Leçon du PSG : 4-0". Le quotidien transalpin qualifie Marco Verratti, la tête pensante du milieu parisien, de "monumental" et Lionel Messi de "nul", estimant que le quintuple ballon d’or argentin "n'avait jamais été aussi éteint. La fin de cycle est proche".

Le Corriere dello Sport parle de son côté du "PSG show" et d’une "soirée parfaite" qui hypothèque selon lui les chances de qualifications du Barça en quarts.

Di Maria, "l'ange vengeur"

La presse italienne a surtout loué les choix tactiques de l’entraîneur espagnol du PSG. "Chef d'œuvre tactique d'Emery" écrit ainsi la Gazzetta, qui accorde d'ailleurs au coach la meilleure note du match, 9 sur 10. Même note dans les pages du Corriere dello Sport avec ce commentaire "Leçon de Emery à Luis Enrique", son homologue du Barça.

En Angleterre, The Times est lui aussi revenu sur le mérite d'Unai Emery qui "a été engagé comme manager du PSG cet été pour faire progresser le club sur la scène européenne -- après avoir gagné trois fois l'Europa League avec Séville -- et ses plans tactiques ont fonctionné".

La presse anglaise s'est également régalée avec des jeux de mots sur le prénom de Di Maria : "L'Ange du jugement dernier" (The Sun), "Di Maria, tout sauf un ange pour le Barça" (Daily Mirror) ou encore "L'Ange vengeur" (Daily Mail). Une belle revanche pour l’Argentin, auteur d’un doublé au Parc, qui avait été étrillé par les médias britanniques lors de son passage raté à Manchester United lors de la saison 2014-2015.

En Allemagne, Bild fait la même accroche qu'El Mundo en Espagne : "Barcelone meurt à Paris". Sueddeutsche Zeitung, basé à Munich, a opté pour un ton plus chirurgical : "le PSG dissèque Barcelone". Die Welt se réjouit de son côté de "la nuit rêvée de Julian Draxler", champion du monde allemand venu renforcer l'armada parisienne cet hiver en provenance de Wolfsburg.

"Désastre"

Du côté de la presse espagnole, première concernée par la débâcle des Blaugrana, l’heure est au catastrophisme ce mercredi . "Ceci n'est pas le Barça", a estimé le quotidien catalan Sport, "Catastrophe totale !" a titré AS, "Emery brise le Barça", a abondé Marca, tandis qu’El Mundo Deportivo optait pour un "désastre".

"Le Barça a montré qu'il ne sait plus à quoi il joue, que son modèle de jeu se dénature dangereusement et que sa seule idée se résume désormais à prier pour que l'un des trois de devant la mette au fond sur une action individuelle", a asséné dans un éditorial Ernest Folch, le directeur de Sport.

Côté joueur, c’est le jeune parisien Presnel Kimpembe qui a tapé dans l’œil des journalistes ibériques. "Grande découverte. Il a éteint Suarez et Messi comme personne", a résumé le quotidien sportif espagnol Marca.

En France, évidemment le ton est euphorique. L’Équipe, quotidien de référence sportif français, a opté pour un "Prodigieux" en Une, tout en saluant une "extraordinaire démonstration".

Dans son éditorial, Vincent Duluc s’est incliné devant le "spectacle d’une jeune équipe parisienne piétinant la dépouille du grand FC Barcelone, éparpillant la tunique blaugrana aux quatre coins du Parc des Princes avec l’air d’en faire des confettis".

Avec AFP