L'avocat de Penelope Fillon a assuré jeudi que la preuve du travail d'assistante parlementaire de sa cliente avait été faite et a déploré des phrases "sorties de leur contexte" à propos de l'extrait d'interview diffusé jeudi dans Envoyé Spécial.
L'avocat de Penelope Fillon a assuré, dans un communiqué transmis à l’AFP, jeudi 2 février, que sa cliente, lors de son audition mardi, avait "apporté aux enquêteurs [...] toutes les informations et tous les détails démontrant l'existence d'un travail effectif [...] quant à ses activités d'assistante parlementaire de son époux".
Me Pierre Cornut-Gentille a également dénoncé des phrases "sorties de leur contexte" à propos de la diffusion attendue jeudi soir dans Envoyé spécial (France 2) d'un extrait d'interview dans laquelle Penelope Fillon affirmait n'avoir jamais été l'assistante parlementaire de son époux. L’avocat "déplore qu'alors qu'une enquête judiciaire est en cours, des phrases ainsi isolées à dessein et sorties de leur contexte donnent lieu à une telle exploitation médiatique".
France 2 doit diffuser jeudi soir, dans "Envoyé spécial", des extraits d'un entretien filmé de Penelope Fillon, accordé en mai 2007 au journal britannique Sunday Telegraph. Elle déclarait notamment : "Je n'ai jamais été l'assistante de mon mari", selon Élise Lucet, corédactrice en chef de l'émission.
Selon l'avocat, "en mai 2007, quelques jours après la nomination de François Fillon à Matignon, Penelope Fillon tenait à faire comprendre à un journaliste britannique [...] qu'elle n'avait pas la même conception de son rôle que l'épouse du Premier ministre britannique de l'époque", plus exposée médiatiquement.
Cette explication de la conception de son rôle de femme de chef de gouvernement "peut se lire dans l'interview publiée par le Sunday Telegraph daté du 30 mai 2007", ajoute-t-il. "Elle revendiquait sa discrétion et son souci constant de ne pas apparaître comme exerçant un rôle politique public", a précisé Me Cornut-Gentille.
Avec AFP