Deux hommes et une femme soupçonnés de jouer un rôle important au sein de l'appareil militaire de l'organisation séparatiste basque ont été interpellés dans la banlieue de Pau, dans le sud-ouest de la France, à bord d'un véhicule volé.
AFP - Les trois membres présumés de l'ETA -- deux hommes et une femme -- arrêtés samedi dans le sud de la France "auraient un rôle important dans l'appareil militaire" de l'organisation armée séparatiste basque, a estimé le ministère espagnol de l'Intérieur.
Asier Borrero, Itziar Plaza et Iurgi Garitagoitia, qui étaient armés, ont été interpellés à Idron, dans la banlieue de Pau (sud-ouest de la France), par des hommes de la BRI (Brigade de recherche et d'intervention) et de la police judiciaire.
Ils circulaient à bord d'un véhicule volé et l'interpellation a eu lieu dans l'après-midi sans coups de feu, selon la police française.
Ces trois personnes "auraient un rôle important au sein de l'appareil militaire de l'organisation terroriste ETA", a indiqué le ministère de l'Intérieur sans plus de précisions.
Selon le ministère, trois revolvers ont été saisis ainsi que du matériel informatique et des faux papiers.
Selon la presse espagnole, Asier Borrero, 24 ans, serait impliqué dans un échange de coups de feu en Lozère (sud de la France) avec la gendarmerie française début juin, au cours duquel un gendarme a été blessé.
Il est aussi suspecté d'avoir participé à des attentats à la bombe dans le nord de l'Espagne et au Pays Basque.
La police espagnole considère Iurgi Garitagoitia Salegui comme le chef d'un commando qui opérait en 2008 dans la province basque de Guipuzcoa et auquel on attribue l'assassinat en décembre dernier d'un homme d'affaires basque, Ignacio Uria.
La dernière personne arrêtée, Itziar Plaza, est soupçonnée d'avoir fait partie d'un commando de l'ETA et d'avoir participé à une trentaine d'attentats.