Le président du Kurdistan irakien Massoud Barzani a assuré mercredi que les peshmerga "ne se retireront pas des territoires repris" en Irak aux mains de l'organisation État islamique (EI). Des propos qui irritent Bagdad.
Les peshmerga sont déterminés. Les combattants kurdes "ne se retireront pas des territoires repris" en Irak à l'organisation État islamique (EI), a déclaré mercredi 16 novembre le président du Kurdistan irakien, Massoud Barzani.
Les combattants kurdes sont impliqués dans les combats menés contre les jihadistes, notamment à Mossoul, le dernier grand bastion irakien de l'EI, où ils se battent aux côtés des forces gouvernementales irakiennes avec le soutien de la coalition conduite par les États-Unis.
Tension avec Bagdad
Les propos de Massoud Barzani, rapportés par une chaîne de télévision locale, semblent témoigner de la volonté des Kurdes irakiens d'étendre leur emprise sur le nord de l'Irak.
Mais ils sont aussi de nature à irriter le gouvernement de Bagdad qui a demandé à plusieurs reprises aux Kurdes de ne pas profiter du conflit pour agrandir leur territoire.
Le gouvernement autonome kurde de Massoud Barzani l'a déjà fait dans la région pétrolifère de Kirkouk, que revendiquaient les Kurdes, après la débandade de l'armée irakienne face à la progression éclair de l'EI à la mi-2014.
La présence kurde s'est également renforcée dans les environs de Mossoul, juste à l'ouest de la capitale de leur région autonome, Erbil.
Avec Reuters