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Digne de la Batmobile, le Grappler Police Bumper pourrait révolutionner les courses-poursuites de la police

Un inventeur californien a mis au point un gadget pour rendre moins dangereuses les interventions de la police lors de courses-poursuites. Le Grappler Police Bumper permet d'entraver le véhicule du suspect afin de l'appréhender plus doucement.

La course-poursuite est probablement un des exercices les plus dangereux pour les forces de l'ordre. Si en France, celle-ci est déconseillée dès l'enseignement dans les écoles de police, aux États-Unis, la police ne se prive pas de foncer dans le tas pour appréhender les suspects donnant lieu à moult courses-poursuites en direct à la télévision.

Pour simplifier la vie des autorités et rendre leurs interventions plus sûres pour pour les suspects et comme pour les agents en uniformes, Leonard Stock a travaillé pendant huit ans à la mise au point du Grappler Police Bumper.

Le procédé est digne de la Batmobile. Un filet de nylon très résistant est tiré depuis l'avant du véhicule de police grâce à un simple bouton. Le filet s'enroule alors autour de l'axe d'une des roues du suspect. En quelques secondes, celui-ci est obligé de ralentir sans qu'il n'y ait eu de collision entre les deux voitures.

"Jusqu'ici, il n'y avait que deux options", explique Leonard Stock à la chaîne locale Fox10 Phoenix. "Placer des herses devant le suspect ou engager une manœuvre PIT mais ça ressemble plus à du demolition derby et l'officier de police est projeté contre le véhicule suspect."

Grâce à l'Américain, on s'achemine vers une troisième option. L'inventeur a déjà tapé dans l'œil du chef de la police locale. Au micro de Fox10 Phoenix, ce dernier a déclaré : "Son concept est absolument fantastique. Si ce truc est aussi solide qu'il en a l'air, ce sera un énorme avantage pour les forces de l'ordre." Il n'a cependant pas précisé si la police de l'Arizona comptait s'équiper.

Leonard Stock affirme n'en avoir cure. Pour le citoyen, il suffirait que son invention sauve une seule vie pour que ses huit années de labeur en vaillent la peine.

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