Donald Trump a fait un passage à Washington, mercredi 26 octobre, pour inaugurer son hôtel de luxe sur Pennsylvania Avenue, à deux pas de la Maison Blanche. L'ouverture de cet hôtel était déjà prévue avant l'annonce de la candidature du républicain à la fonction suprême. Mais depuis qu'il a commencé sa campagne, les ennuis se sont accumulés.

Le milliardaire a d'abord dû faire face à l'abandon, pour diriger son restaurant gastronomique, du grand chef José Andrés (récemment récompensé par deux étoiles au Michelin), consterné par ses propos sur les Mexicains. Le chef a d'ailleurs annoncé en pied-de-nez dans la matinée qu'il partait faire campagne pour Hillary Clinton à Tampa, en Floride.

Le succès attendu pour ce nouveau palace à 200 millions de dollars (il a fallu rénover le bâtiment historique du Old Post Office) semble également se faire attendre. Pour le moment, les réservations font grise mine — les tarifs sont d'ailleurs en large baisse depuis l'ouverture début septembre —, à l'image de la "marque" Trump, devenue trop politique pour les clients. Le Boston Globe a ainsi rapporté que les réservations étaient en baisse de 60 % par rapport à l'année dernière pour la chaîne d'hôtels Trump. 

Mercredi, Muriel Bowser, la maire de Washington, une ville résolument démocrate, n'était pas présente pour observer le chef d'entreprise couper le ruban. Et pour couronner le tout, plus d'une centaine de manifestants étaient présents pour l'accueillir devant son hôtel. Certains, employés d'un hôtel Trump de Las Vegas, sont venus soutenir leur droit syndical. Mais la plupart étaient là pour crier leur colère aux propos du candidat. Face à eux, quelques militants pro-Trump sont venus soutenir leur champion. France 24 était sur place.

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