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Attentat de Nice : huit nouvelles interpellations dans l'entourage de l'auteur de l'attaque

Huit personnes en relation avec l'auteur de l'attentat de Nice ont été interpellées. Six individus, suspectés de complicité, ont déjà été mis en examen dans le cadre de cette enquête.

Huit personnes ont été interpellées, mardi 20 septembre, à Nice et ses alentours dans l'entourage de Mohamed L. B., l’auteur de l’attentat qui a tué 86 personnes le 14 juillet à Nice.

"Ce sont des relations de l'auteur des faits. On fait des vérifications et ils sont placés en garde à vue. Ce ne sont que des hommes, de nationalités française et tunisienne", a indiqué une source judiciaire à l'AFP, confirmant une information du quotidien Nice-Matin.

Le 14 juillet 2016, Mohamed L. B., un Tunisien de 31 ans, a foncé au volant d'un poids lourd sur la foule venue assister au feu d'artifice sur la promenade des Anglais. L'attentat a été revendiqué par le groupe État islamique (EI).

Présenté au départ comme ayant agi seul, l’auteur de l’attaque aurait en réalité mûri son projet plusieurs mois avant les faits, et bénéficié de complicités, selon le parquet de Paris qui pilote l'enquête anti-terroriste. Il avait notamment effectué plusieurs repérages avec son poids lourd de location.

Déjà six mises en examen

Six personnes ont déjà été mises en examen dans ce dossier. Parmi elles, Chokri C., Mohamed Oualid G. et Ramzi A. sont poursuivis pour "complicité d'assassinats en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste". L'enquête a mis en lumière leur présence aux côtés du tueur dans les jours ayant précédé le carnage ou, dans le cas de Ramzi A., a révélé que des SMS envoyés par Mohamed L. B. lui avaient été adressés juste avant la tuerie.

Ramzi A. est aussi mis en examen pour "infractions à la législation sur les armes", avec un couple d'Albanais, Artan H. et Enkeledja Z., soupçonnés d'avoir participé à la fourniture du pistolet avec lequel l’auteur de l’attentat a tiré sur des policiers avant d'être tué.

Enfin, Hamdi Z. a été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle". Âgé de 36 ans, il apparaît dans un selfie pris quelques jours avant l'attaque jihadiste par le tueur devant le camion lancé sur la foule le soir de la fête nationale. Les enquêteurs soupçonnent Hamdi Z. d'avoir pu être au courant du projet d'attentat.

Avec AFP et Reuters