Au menu de cette revue de presse internationale, mercredi 10 août, la rencontre, hier, à Saint-Pétersbourg, entre Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, une sortie pour le moins controversée de Donald Trump sur les détenteurs d’armes et Hillary Clinton. Et un bassin olympique qui a viré au vert.
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Au menu de cette revue de presse internationale, la rencontre, hier, à Saint-Pétersbourg, entre Vladimir Poutine et Recep Tayip Erdogan.
Ce très médiatique rendez-vous fait la Une du Wall Street Journal, qui rappelle qu’il s’agissait du premier déplacement à l’étranger du président turc, depuis le putsch raté du 15 juillet. «Les deux dirigeants s’efforcent de renforcer leurs liens après des mois de relations tendues», commente le journal, qui rapporte que le patron du Kremlin a annoncé vouloir lever les sanctions imposées à Ankara après l’affaire du bombardier russe abattu par la Turquie près de la frontière syrienne. Pas de déclarations, en revanche, sur le dossier syrien, «confiné aux coulisses», d’après L’Orient Le Jour, qui raconte que les deux dirigeants ont «soigneusement évité les sujets qui fâchent» - c’est qu’il ne faudrait pas ternir l’image de la réconciliation en cours, également évoquée par Hurryiet. La version anglophone du quotidien turc annonce d’ailleurs une deuxième rencontre entre les deux dirigeants, consacrée, cette fois, à la Syrie – un nouveau rendez-vous qui pourrait être l’occasion de «révisions» des positions turque et russe, selon le journal, qui rappelle qu’Erdogan a reconnu, avant le rendez-vous de Saint-Pétersbourg, que Moscou était devenu «le principal acteur du conflit syrien» - une déclaration également présentée comme une critique indirecte des Etats-Unis. D’après The Moscow Times, le réchauffement des relations entre Poutine et Erdogan a provoqué des réactions assez ironiques en Russie. Le quotidien fait état des commentaires sarcastiques sur cette «amitié virile», livrés notamment sur Twitter - comme celui de cet internaute, qui a ironisé, photo de la chaleureuse poignée de mains entre les deux dirigeants à l’appui: «Erdogan n’est plus le complice du groupe Etat islamique, ni l’ennemi de Poutine».
Vladimir Poutine au sujet duquel le candidat républicain à la présidentielle américaine, Donald Trump, a fait état de sa considération. Le milliardaire en a beaucoup, moins, en revanche, pour son adversaire, Hillary Clinton, contre laquelle il a multiplié les déclarations violentes. Hier encore, lors d’un meeting en Caroline du Nord, il s’est lancé dans l’une de ces diatribes dont il a le secret, affirmant que seuls les défenseurs du port d'arme étaient en mesure de stopper Hillary Clinton, ou les juges qu'elle pourrait nommer à la Cour suprême. A-t-il appelé ses partisans à user de la violence pour stopper son adversaire? Ou à voter contre elle? Trump manie l’ambiguïté, mais pour The Huffington Post, c’est la déclaration de trop. «No more», «c’est fini», cinglait ce matin la Une du site américain, qui a pris parti pour Hillary Clinton. «Ce n’est plus une plaisanterie», s’alarme le tabloïd New York Daily News: «Quand Trump laisse entendre aux détenteurs d’armes qu’ils pourraient tirer sur Hillary, il n’est plus offensif, il est dangereux. ll doit mettre un terme à sa campagne, et s’il n’accepte pas de le faire, le parti républicain doit l’abandonner». Le parti républicain n’a d’ailleurs pas attendu cette nouvelle provocation pour prendre ses distances avec son propre candidat. Quant à ceux qui continuent de le soutenir, ils reprennent la ligne de défense de leur candidat, d’après Politico: affirmer que les médias, présentés comme acquis à Hillary Clinton, ont délibérément mal interprété les propos de Trump – qui aurait tout simplement cherché à mettre en avant le poids électoral des détenteurs d’armes.
Trump en eaux troubles - ou quand le candidat fournit une transition toute trouvée pour parler de LA polémique des JO du jour, évoquée par le site brésilien Veja, qui rapporte que l’eau d’un bassin olympique de plongeon a mystérieusement tourné au vert, plongeant dans un abîme de perplexité les organisateurs, qui disent enquêter découvrir la cause de cette transformation…
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