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Les Japonais pourront bientôt manger du chou frisé cultivé numériquement

En analysant les données relatives à la culture de légumes, il est aujourd'hui possible de se passer totalement d'insecticides. C'est le pari que fait cette société japonaise, qui fait pousser du chou frisé dans une ferme ultra-connectée.

Une ferme numérique, remplie de capteurs capables d'enregistrer puis d'analyser les données relatives à la croissance des plants, le tout de façon si optimisée qu'insecticides et mains vertes n'auraient plus qu'à être remballés : et si l'on tenait ici le futur de la culture de légumes ?

Ce futur-là existe déjà. Au Japon, la société SAC iWata va bientôt commercialiser une variété de chou frisé cultivé grâce à la data, comme le rapporte le site L'Usine Digitale.

Née d'une triple impulsion (les entreprises Fujitsu, Masuda Seed et Orix), la société va utiliser les technologies numériques du leader informatique Fujitsu.

Cultivé dans une enceinte fermée, le chou frisé voit toutes les informations liées à ses conditions de croissance enregistrées. De la luminosité idéale à la température adéquate en passant par l'analyse des germes présents dans l'air, tous les paramètres sont passés au crible.

Quand le numérique aide l'agriculture

L'histoire du chou numérique japonais est révélateur des grands défis que la technologie offre à l'agriculture. En France, par exemple, l'association "La Ferme Digitale" regroupe 5 start-up du monde agricole ayant toutes pour ambition "d’offrir aux agriculteurs de nouvelles perspectives grâce au numérique en les reliant à 360° avec leur environnement : parcelle, fournisseurs, matériel, clients".

Ce type d'initiatives montre le double rôle que le numérique peut jouer dans le secteur : en aidant à connecter les acteurs entre eux (plateformes en ligne faciliant la rencontre), mais aussi en offrant de meilleures perspectives d'agriculture de précision.

C'est en incorporant les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans leurs pratiques que les agriculteurs de demain pourront à la fois optimiser leurs récoltes et faire des économies.

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