
À cinq jours du match d'ouverture de l'Euro-2016 organisé en France, François Hollande a admis, dimanche sur France inter, que la menace terroriste existe. Il a également lancé un appel implicite à l'arrêt des grèves à la SNCF et à Air France.
François Hollande a prévenu dimanche 5 juin que la menace contre la sécurité de l'Euro-2016 "existe" et qu'elle "vaut pour un temps qui sera long". "Elle existe, la menace" même s'il "ne faut jamais se laisser impressionner", a affirmé le chef de l'État sur France Inter, avant de rejoindre Clairefontaine (Yvelines) pour dîner avec l'équipe de France, à cinq jours du match d'ouverture France-Roumanie.
Entouré de Didier Deschamps, le sélectionneur, d'Hugo Lloris, capitaine et gardien de l'équipe, et de Noël Le Graët, président de la Fédération française de football, François Hollande l'a assuré: "Vous avez toute notre confiance, vous êtes de grands champions".
"L'attente est forte, l'ambition est élevée", a encore souligné le chef de l'État, assurant que le gouvernement avait "mobilisé les forces pour que la sécurité soit garantie et que ce bel événement ait lieu". "Il faut aussi que cela soit une belle fête pour le public, dans les stades et dans les villes avec les fan zones", a-t-il ajouté.
François Hollande a estimé par ailleurs que "personne ne comprendrait que les trains ou les avions (...) puissent empêcher le bon déroulement (...) du déplacement des spectateurs". "Je souhaite que (le conflit social) soit réglé", a-t-il insisté, lançant un appel implicite à l'arrêt des grèves à la SNCF ou à Air France.
Avec AFP