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Le Sénat entérine la fusion Banques populaires-Écureuil

Après l'Assemblée nationale le 19 mai, c'est le Sénat qui a voté, mardi, en faveur du rapprochement entre les Banques populaires et la Caisse d'épargne. Une fusion qui donnera naissance au deuxième groupe bancaire de l'Hexagone.

AFP - Le Parlement a définitivement donné son accord mardi au rapprochement Banque Populaire/Caisse d'Epargne avec l'institution d'un "organe central", lors d'un vote conforme du Sénat sur le projet de loi adopté à l'Assemblée le 19 mai.

Au Sénat, le texte a été adopté par 187 voix contre 154. L'UMP a voté pour, le PS et les communistes contre, de même qu'une majorité des radicaux du RDSE.

"La création du nouvel organe central pourra être effective dès le mois de juillet", a affirmé le secrétaire d'Etat au Commerce, Hervé Novelli.

L'opposition a dénoncé le vote conforme du Sénat, accusant le gouvernement d'avoir refusé de débattre de ses amendements pour ne pas modifier le texte issu de l'Assemblée nationale.

"Notre responsabilité en tant que parlementaires est de ne pas retarder un rapprochement qui doit intervenir avant la fin du mois de juin", a justifié à l'inverse Alain Gournac (UMP).

"Cette alliance donnera naissance au deuxième groupe bancaire français, comptant plus de 7 millions de sociétaires, 7.700 agences, près de 110.000 collaborateurs et 34 millions de clients", avait répété lundi soir le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement Roger Karoutchi, qui représentait sa collègue Christine Lagarde (Economie), retenue à Bruxelles.

Cette union doit aussi, selon le gouvernement, "simplifier la gouvernance" de Natixis, "qui a accumulé 2,62 milliards de pertes", a rappelé le rapporteur général du Budget de l'Etat Philippe Marini (UMP).