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Dopage : suspension prolongée pour les athlètes russes, décision en mai pour les JO

La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) a décidé de prolonger la suspension des athlètes russes pour toutes les compétitions à venir. Une décision sur la présence ou non des athlètes russes aux JO de Rio sera prise en mai.

C'était une décision attendue dans le monde de l'olympisme, elle a finalement été repoussée à mai 2016. La fédération internationale d'athlétisme (IAAF) a annoncé, vendredi 11 mars, le maintien de la suspension de la Russie de toute compétition internationale, laissant planer la menace d'une absence des athlètes russes aux Jeux olympiques de Rio. 

Elle a toutefois estimé qu'elle n'était pas en mesure de statuer officiellement sur la prolongation de cette sanction jusqu'aux JO-2016, qui se tiendront à Rio en août. Une décision devrait être prise en mai prochain.

Des progrès insuffisants pour l'IAAF

La Russie avait été suspendue provisoirement en novembre dernier après la publication d'un rapport accablant de l'Agence mondiale antidopage (AMA) sur les pratiques en vigueur dans le pays, facilitées par les complicités de responsables fédéraux.

Vendredi, le Norvégien Rune Andersen, chef de l'unité spéciale de l'IAAF chargé d'instruire le dossier, a présenté un rapport en demi-teinte au président de l'instance, Sebastian Coe, et au Conseil de l'IAAF. Certes, la Russie a fait de "considérables progrès" depuis sa suspension, en novembre dernier, mais il reste encore un "travail significatif à accomplir pour remplir les critères permettant une réhabilitation."

D'autres pays épinglés

Le Conseil de l'IAAF a donc décidé de maintenir sine die la sanction frappant l'un des plus puissants pays de l'athlétisme mondial. D'autres États sont également dans le viseur de la Fédération internationale, notamment le Kenya et l'Éthiopie. 

"Il y a cinq pays que le conseil de l'IAAF estime être en situation très critique à différents degrés", a déclaré Sebastian Coe. Il s'agit du Maroc, de l'Ukraine, du Belarus, de l'Éthiopie et du Kenya. "Il n'y a pas de sanctions immédiates, il s'agit juste d'un sérieux rappel à l'ordre", a-t-il toutefois précisé.

Avec AFP