Le président Obama et son homolgue britannique David Cameron ont tous deux déclaré jeudi qu'il y avait une "possibilité" pour que le crash de l'Airbus A321 ait été causé par une bombe placée à bord de l'appareil.
Le président américain Barack Obama a ouvertement évoqué jeudi 5 novembre la "possibilité" qu'une bombe soit à l'origine du crash de l’avion russe dans le Sinaï égyptien qui a fait 224 morts samedi 31 octobre. Il a souligné cependant qu’il n’y avait aucune certitude à ce stade.
"Je pense qu'il existe une possibilité qu'il y ait eu une bombe à bord et nous prenons cette piste très au sérieux", a déclaré Obama sur la radio Kiro, affiliée au groupe CBS. "Nous ne savons pas encore", a-t-il ajouté. Le Premier ministre David Cameron a également jugé jeudi que cette piste était "plus que probable".
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Cette hypothèse a été privilégiée lors d'une opération conjointe des renseignements américains et britanniques, qui "utilisaient des satellites pour détecter des communications électroniques" entre des membres de l’organisation jihadiste de l’État islamique (EI) en Syrie et en Égypte, explique le quotidien britannique "The Times". L’EI, qui avait revendiqué le jour de la catastrophe en être responsable, a réaffirmé mercredi être à l'origine du drame.
"Le ton et le contenu des messages ont convaincu les analystes qu'une bombe a été placée à bord par un passager ou un membre du personnel au sol de l'aéroport", écrit le journal.
De son côté, le Kremlin a qualifié de "spéculations" toute hypothèse sur les causes de l'accident.
Six jours après la pire catastrophe aérienne qu'ait jamais connue la Russie, les causes du crash de l'Airbus A321 de la compagnie charter russe Metrojet ne sont pas officiellement établies. L’avion avait disparu des écrans radar peu après son décollage de la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh.
Avec AFP