Au menu de cette revue de presse internationale, mercredi 30 septembre, l’offensive des Taliban sur la ville de Kunduz, en Afghanistan, les manœuvres de Vladimir Poutine, le discours de Jeremy Corbyn. Et des clichés signés "Humans of New York".
Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… On commence cette revue de presse internationale en Afghanistan, où les Taliban se sont emparés hier de la ville de Kunduz, dans le nord du pays.
Moins de neuf mois après le retrait de l’armée américaine, les taliban ont fait un retour en force, constate
The Wall Street Journal, qui montre deux d’entre eux posant devant un véhicule de l’ONU, armes à la main. D’après le quotidien américain, les rebelles gardent le contrôle d’une partie de la ville, malgré la contre-offensive des unités spéciales afghanes, appuyées par des avions de l’armée américaine, qui a conservé près de 10 000 soldats sur place. Pour
The Guardian, la déroute des troupes gouvernementales prouve que sans le soutien aérien des forces de l’Otan, l’armée afghane reste incapable de mener des offensives dans les campagnes et de garder le contrôle des villes. Le «coup de force» des Taliban, coïncide avec le premier anniversaire de l’élection du président Ashraf Ghani, relève aussi le journal, qui s’interroge sur la «fragile unité de son gouvernement» et sa capacité à le diriger.
«Bonne semaine pour les taliban», écrit The Daily Beast, qui ironise sur les nécrologies, prématurées, écrites à leur sujet. «Voilà quatorze ans que les Etats-Unis luttent contre ce mouvement, et le donnent pour mort». Le site rapporte, entre autres, ces propos de Condoleezza Rice en 2002: «Avec l’élimination des Taliban, et les dommages causés à Al Qaida, nous pouvons considérer que nous sommes passés à la deuxième étape de la guerre contre la terreur»...
Une guerre contre la terreur que Vladimir Poutine dit vouloir poursuivre en Irak et en Syrie. Sa volonté de jouer les premiers rôles au Moyen-Orient laisse sceptique The Moscow Times, qui juge que le président ferait mieux de se préoccuper davantage de ce qui se passe chez lui – «de fait, la Russie ne semble pas avoir de politique intérieure, si ce n’est à quelques rares occasions, lorsque les députés de la Douma trouvent quelque chose de nouveau à interdire», écrit le journal, en expliquant que le portrait brossé par les dirigeants russes du monde extérieur vise à démontrer que la Russie est une «forteresse assiégée», «entourée d’ennemis». Le but de la manœuvre étant de détourner l’opinion publique des difficultés liées à la crise.
En Grande- Bretagne, Jeremy Corbyn a prononcé hier son premier grand discours au Congrès travailliste de Brighton. Deux semaines après son élection, le nouveau patron du Labour a promis une « façon différente de faire de la politique » et s’est engagé à «faire bouger la Grande-Bretagne», titre The Guardian. Un discours adressé directement à «la génération perdue» des jeunes, et des exclus qui ont perdu foi en la politique et ne votent plus, d’après The Independent, qui rappelle que Jeremy Corbyn prêchait hier devant la foule de ceux qu’il a déjà convaincus, ces adhérents du Labour qui l’ont élu triomphalement, avec 59 % des voix.
Jeremy Corbyn qui a affiché à plusieurs reprises son soutien aux réfugiés et aux demandeurs d’asile. Il appréciera donc l’initiative de Brandon Stanton, cet Américain devenu célèbre grâce à ses clichés de 10 000 new-yorkais dont il raconte l’histoire sur son blog «Humans of New York». Il a décidé d’aller photographier ces réfugiés à leur arrivée en Europe, à Kos, en Grèce.
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