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Au lendemain de l'attentat qui a fait au moins 21 morts dans le centre de Bangkok, Cyril Payen, le correspondant de France 24 en Thaïlande, est revenu sur les lieux de l'attaque, bouclés par la police et l'armée. La population est traumatisée.

"Bangkok s'est réveillé ce matin en état de choc". Cyril Payen, correspondant de France 24 en Thaïlande, est retourné, mardi 18 août dans la matinée, sur les lieux de l'attaque d'un sanctuaire hindou de la capitale thaïlandaise, qui a causé la mort d'au moins 21 personnes.

Pour l'heure, les rues du quartier sont désertes, l'armée a bouclé le secteur. "Il n'y a personne ici, si ce n'est un important dispositif de sécurité, service de déminage, enquêteurs judiciaires, soldats" cherchant à collecter des indices sur la bombe de trois kilos, qui a explosé à proximité de la grille extérieure du lieu, précise le journaliste à quelques mètres du sanctuaire.

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Partout dans la capitale, les habitants et les touristes sont traumatisés. "Je ne peux pas vous dire ce que je ressens... C'est comme si quelqu'un venait chez vous et faisait exploser votre maison", a confié Matthew Kingkaljana, un entrepeneur thaïlandais."J'ai vécu le 11-Septembre, je comprends parfaitement ce moment de deuil", a déclaré de son côté un touriste new-yorkais.

Parmi la vingtaine de victimes de l'attentat figurent huit étrangers : deux Malaisiens, deux Hong-Kongais, un Singapourien, deux Chinois et un Indonésien. Aucun groupe n'a pour l'instant revendiqué l'attentat.