Lille, Rouen, Dijon, Lyon, Toulouse... ont été choisies comme capitales régionales après le redécoupage des régions françaises, a annoncé vendredi l'Élysée.
Fin du suspense concernant les nouvelles capitales régionales : Lille, Rouen et Dijon ont finalement été choisies, tandis que neuf postes de préfet de région vont être supprimés, selon les décisions sur la nouvelle organisation territoriale arrêtées en Conseil des ministres, vendredi 31 juillet.
Outre ces trois villes sur lesquelles demeurait une petite incertitude, Lyon, Toulouse et Bordeaux ont été confirmées comme capitales des nouvelles régions nées du redécoupage territorial, selon le compte-rendu du Conseil des ministres. Le choix de Strasbourg avait, lui, déjà été fixé par la loi.
>> À lire sur France 24 : "L'Assemblée nationale vote la nouvelle carte de France à 13 régions"
Cette liste est toutefois encore provisoire, les chefs-lieux définitifs devant être fixés "avant le 1er octobre 2016, après avis des conseils régionaux issus du renouvellement de fin 2015". Six autres régions, qui n'ont pas été modifiées lors du passage de 22 à 13 régions en métropole, conservent leurs chefs-lieux historiques.
Neuf postes de préfets de région supprimés
Par ailleurs, "la réforme fait disparaître 9 postes de préfets de région et de directeurs généraux d'agence régionales de santé et 63 postes de directeurs régionaux des administrations de l'État, ainsi que leurs états-majors".
"Dans chaque région fusionnée, il y aura l'an prochain un seul préfet de région, un seul recteur de région académique, un seul directeur général d'agence régionale de santé et un seul directeur régional pour chaque réseau ministériel", précise le gouvernement dans le compte-rendu du Conseil.
Issues des directions actuelles, "les futures directions régionales seront implantées sur les sites existants qui seront maintenus".
Avec AFP