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Un quotidien suisse affirme que le patron de la Fifa, Sepp Blatter, qui a démissionné le 2 juin dernier, pourrait finalement faire volte-face et décider de rester en place.

Et s'il s’agissait d'un faux départ ? Selon le journal suisse "Schweiz am Sonntag", qui cite dimanche sans guillemets une source anonyme qualifiée de proche de Sepp Blatter, le président de la Fifa n'exclut pas de revenir sur sa démission, après avoir reçu des manifestations de soutien de responsables de fédérations asiatiques et africaines.

Le journal ne donne ni le nom de sa source, ni de précision sur les fédérations qui auraient soutenu Blatter, mais étaye cette révélation par un autre fait : la démission soudaine du chef de la communication de la Fifa, Walter De Gregorio. Selon le journal, De Gregorio serait en désaccord avec la volte-face de Sepp Blatter.

"Un changement de président est indispensable"

Interrogées par l'AFP sur un possible changement d'avis de Sepp Blatter, la Fifa et la CAF (Confédération africaine) ont renvoyé à leurs positions officielles, à savoir que le président actuel a annoncé sa démission le 2 juin, et qu'elles en ont pris acte.

Pour le président du comité d’audit de la Fifa, Domenico Scala, cette hypothèse est impensable. Le "changement de président" de la Fifa est "indispensable", a-t-il expliqué dans un communiqué. "Pour moi, les réformes sont un sujet central, écrit M. Scala dans un communiqué. C'est pourquoi je pense qu'il est absolument indispensable de poursuivre le processus de changement de président tel qu'il a été annoncé".

Le Parlement européen avait appelé jeudi à "remplacer immédiatement Joseph Blatter", dans une résolution adoptée à une très large majorité. La Fifa avait répété que le dirigeant suisse quitterait ses fonctions lors d'un congrès extraordinaire électif.

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Une réunion extraordinaire du comité exécutif de la Fifa a été fixée au 20 juillet à Zurich, afin de programmer ce congrès électif. Il doit se tenir entre décembre 2015 et mars 2016, selon le comité d'audit qui supervise la procédure électorale.

Mais selon plusieurs observateurs, aucun des candidats pressentis pour reprendre le flambeau, comme Zico ou le prince Ali de Jordanie, ne serait pour l'heure à même de rassembler derrière lui une majorité de voix lors de ce congrès.

Avec AFP