Selon le centre de surveillance des sites jihadistes, SITE, deux Français qui avaient rejoint les rangs de l'EI ont mené des missions suicides en Irak, près de la ville d'Haditha. Le groupe terroriste n'a pas précisé la date de ces attaques.
Deux Français ont mené des attentats-suicides contre des casernes de milices sunnites et chiites près de la ville d'Haditha, dans l'ouest de l'Irak, a affirmé vendredi 23 mai le centre de surveillance des sites jihadistes SITE, en citant des revendications de l’organisation de l'État islamique (EI).
"Deux chevaliers [...] ont lancé deux camions bourrés de tonnes d'explosifs contre des rassemblements et des repaires" de milices sunnites et chiites près de Haditha, a affirmé le groupe terroriste sans préciser quand avaient eu lieu ces attaques. Il y aurait eu des "dizaines d’ennemis tués et blessés".
Annonce de la mort de Kevin Chassin (Abu Mariyam), dans une attaque kamikaze menée contre les forces irakiennes. pic.twitter.com/RdRMSRs6Xg
— Romain Caillet (@RomainCaillet) 22 Mai 2015"Le frère Abou Maryam al-Firansi a visé un quartier général" et "Abou Abdoul Aziz al-Firansi (...) a suivi avec un deuxième camion visant des casernes d'apostats", selon le message cité par SITE qui publie la photo des deux hommes.
Le 3 mai, une source proche des services antiterroristes de l’Hexagone a fait état de plus de 100 morts parmi les Français partis faire le jihad en Syrie et en Irak. Selon cette même source, plus de 800 ressortissants de l’Hexagone sont allés en Syrie et en Irak. Quelque 450 y sont encore et environ 260 ont quitté la zone.
En ajoutant ceux qui ont émis le souhait de se rendre sur place ou ceux qui sont en route, environ 1 600 Français au total sont impliqués dans les filières jihadistes. Le retour de ces combattants est considéré par les autorités françaises comme le principal facteur de risques d'attentats sur le sol national.
Avec AFP