Presse française, jeudi 5 mars 2015. Au menu de cette revue de presse, la défaite «historique» annoncée pour le PS aux départementales, le «naufrage» d’Areva, l’attentat de la rue des Rosiers, et le match JO/Expo universelle.
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A la Une de la presse française, ce matin, l’inquiétude grandissante des socialistes, qui redoutent de perdre une quarantaine de départements.
Un an après l’échec des municipales, le Figaro évoque la nouvelle «défaite historique» qui se profile pour le PS. D’après le journal, et selon «les scénarios les plus pessimistes», la gauche pourrait ne conserver que 15 départements sur 61.
La majorité se retrouve aussi confrontée au «naufrage» d’Areva, qui a confirmé hier une perte de 4,8 milliards d’euros. D’après les Echos, le gouvernement pousse EDF à soutenir son fournisseur, y compris au prix d’un rapprochement de certaines activités - ce qui soulève des inquiétudes en termes d’emplois.
En quatre ans, Areva a cumulé au total 8 milliards d’euros de pertes, rappelle l’Opinion, pour qui la «dérive» du géant du nucléaire «illustre les difficultés pour l’Etat à gérer les groupes du secteur concurrentiel».
Quant au journal l’Humanité, il s’alarme surtout des conséquences de ces difficultés pour les salariés, qui risquent de «payer» pour «les erreurs stratégiques de la direction» – l’Huma qui s’inquiète, aussi, du possible «démantèlement» du groupe.
Qu’en dit le patron d’Areva, Philippe Knoche? Dans le Parisien, il esquisse son plan pour sortir de la crise son groupe qui emploie 30 000 personnes en France. «S’il doit y avoir des départs, nous ferons tout, tout ce qui est en notre pouvoir, pour que ce soit sur la base du volontariat», c’est-à-dire sans licenciements, promet-il. Quant à savoir si l’Etat, c’est-à-dire, les contribuables, vont devoir mettre la main à la poche, «la première étape c’est de réaliser des efforts en interne», élude-t-il. S’agissant enfin de l’EPR, vendu à des pays étrangers clé en main, avec une gestion exclusive par Areva: «plus jamais ça», dit-il.
Il est aussi beaucoup question des trois mandats d’arrêt internationaux délivrés par le juge Marc Trévidic dans l’affaire de l’attentat antisémite de la rue des Rosiers, à Paris. Trente ans après cet attentat qui avait fait six morts et 22 blessés en 1982, ce nouvel acte de procédure «donne de l’espoir aux victimes et à leurs familles» - «même si la route vers un éventuel procès est encore longue», relève la Croix, qui rapporte que ces mandats visent des membres du «Fatah-Conseil révolutionnaire».
«C’est un signe que la justice n’abandonne pas et cela montre aux terroristes que le temps ne sera pas un refuge pour eux», commente dans le Parisien Stéphane Gicquel, qui partie civile dans ce dossier.
Trente ans après, l’hyper Cacher de la porte de Vincennes va rouvrir, après la tuerie du 9 janvier au cours de laquelle 5 personnes sont mortes, annonce également le Parisien, qui précise qu’aucune date n’est avancée pour le moment.
On termine avec la présentation aujourd’hui du dossier de candidature de Paris pour l’Exposition universelle de 2025. JO de 2024 ou Expo? La Croix passe en revue les avantages et les inconvénients des deux projets.
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