!["Quand la répression est tout ce qu'il reste" "Quand la répression est tout ce qu'il reste"](/data/posts/2022/07/20/1658298298_Quand-la-repression-est-tout-ce-qu-il-reste.jpg)
Presse internationale, jeudi 26 février 2015. Au menu de cette revue de presse, la répression des manifestations anti-Maduro au Venezuela, où un manifestant de 14 ans a été abattu par la police, et une manifestation de l’extrême-droite à Kiev, en Ukraine.
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On commence cette revue de presse internationale au Venezuela, où des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont éclaté, hier, dans plusieurs villes, au lendemain de la mort d'un adolescent, abattu par un policier lors d'une manifestation hostile au président Nicolas Maduro.
Kluibert Roa, 14 ans, a été tué dans la ville de San Cristobal, qui avait déjà été l’une des villes les plus touchées par les manifestations hostiles au président vénézuélien, qui ont fait 43 morts l'année dernière. D’après le journal d’opposition El Nacional, les heurts d’hier ont fait au moins cinq blessés parmi les manifestants à Mérida, des étudiants de l’université de droit, où certains de leurs camarades ont dénoncé les violences des forces de l’ordre sous le hastag «MaduroAsesinoDeEstudiantes», «Maduro assassin d’étudiants», sur Twitter.
Des critiques auxquelles le journal chaviste Ultimas Noticias répond par une drôle d’infographie, qui montre les types d’armes auxquels les forces de l’ordre ont le droit de recourir, en fonction de la gravité des manifestations. Il y a un mois, le gouvernement a pris un décret autorisant les soldats à avoir recours à la force léthale s’ils venaient à se sentir menacés lors d’une manifestation.
Une répression violente qui est perçue comme un aveu de faiblesse de la part de Nicolas Maduro. La répression et la violence est «tout ce qu’il reste» au successeur de Chavez, constate The Independent, qui explique que le président vénézuélien se retrouve fragilisé par la situation désastreuse de l'économie, aggravée par la chute des cours du pétrole, principale source de revenus du pays.
Depuis des mois, les habitants manquent de tout, jusqu’au papier toilette, rappelle le site Slate, qui raconte l’exaspération des Vénézuéliens, confrontés à la pénurie et à une inflation galopante, qui a atteint 56,2 % en 2013, un record mondial.
A la Une, également, la situation en Ukraine, où le gouvernement se retrouve lui aussi sous pression, après l’accord de Minsk qui a établi le cessez-le-feu avec les séparatistes prorusses. D’après The Wall Street Journal, des dizaines d’opposants du Praviy sektor, que l'on peut traduire par «Secteur droit», un groupe d'extrême droite dont les membres luttent pour l'instauration d'un gouvernement nationaliste, ont manifesté hier à Kiev, en brandissant les photos de leurs camarades morts dans les combats contre les prorusses. Ces manifestants perçoivent le «cessez-le-feu» comme une capitulation du gouvernement, accusé d’avoir cédé face à la Russie.
La Russie de Poutine qui aurait misé de longue date sur la «faiblesse ukrainienne», d’après le site du Monde, qui raconte que deux semaines avant la fuite de l’ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch, lors de la révolution de Maïdan, une note, remise au Kremlin «entre le 4 et le 12 février 2014» , incitait Moscou à lancer une opération de déstabilisation en Ukraine avec, comme objectif, la«fédéralisation» du pays et le rattachement de plusieurs régions à la Russie. Une note publiée hier par le journal russe indépendant Novaïa Gazeta, dont «l’authenticité ne peut être prouvée», selon le Monde.
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