![Une Française en mission humanitaire enlevée à Bangui Une Française en mission humanitaire enlevée à Bangui](/data/posts/2022/07/20/1658291969_Une-Francaise-en-mission-humanitaire-enlevee-a-Bangui.jpg)
Une ressortissante française âgée de 67 ans qui effectuait une mission humanitaire en Centrafrique a été enlevée lundi à Bangui, a annoncé le Quai d'Orsay dans un communiqué.
Une Française âgée de 67 ans qui effectuait une mission humanitaire en Centrafrique a été enlevée lundi 19 janvier à Bangui, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.
"La France déplore cet acte contraire au droit humanitaire et appelle les responsables à libérer au plus tôt notre compatriote ", a ajouté le Quai d’Orsay, précisant que l'ambassade de France à Bangui était "en contact permanent avec l'archevêché de la capitale centrafricaine qui a entamé des discussions avec les ravisseurs".
La ressortissante française effectuait une mission humanitaire financée par une association apportant son soutien en matière de santé et d'éducation à des villages de Centrafrique.
"Ce matin un pick-up a été intercepté à Bangui avec à l'intérieur une expatriée française qui travaille pour le service national de santé du diocèse de Bangui et deux frères spiritains dont on ignore la nationalité", a dit à Reuters une porte-parole de Caritas à Paris.
"Donc, trois personnes enlevées. La femme ne travaille pas à proprement parler pour Caritas et les 'frères spiritains' sont des membres de la Congrégation du Saint-Esprit, des missionnaires très actifs en Afrique", a-t-il ajouté.
La France a décidé de retirer progressivement ses troupes de la République centrafricaine où les soldats de la mission des Nations unies, la Minusca, sont en cours de déploiement.
De 2 000 aujourd'hui, la force Sangaris passera à 800 à l'automne. Cette opération, lancée en décembre 2013, visait à mettre fin aux massacres de masse et à ramener le calme en Centrafrique, pays déchiré par les affrontements entre anciens rebelles musulmans et milices chrétiennes ("anti-Balaka"), qui ont fait, depuis 2013, des milliers de morts et près d'un million de déplacés.
Avec Reuters