Lors de la traditionnelle messe de Noël, le pape a exprimé, mercredi, son inquiétude face au sort des chrétiens d'Orient, en Irak et en Syrie notamment. Il a demandé à ses fidèles de répondre à la violence par la "douceur" et la "tendresse".
Dans la nuit de mercredi à jeudi, lors de la traditionnelle et solennelle "messe de minuit", le pape François a exhorté les catholiques à la "tendresse" et à la "douceur" alors que les chrétiens d'Orient célèbrent cette année la naissance du Christ au milieu des violences.
"Comme le monde a besoin de tendresse aujourd'hui ! Avons-nous le courage d'accueillir avec tendresse les situations difficiles et les problèmes de celui qui est à côté de nous, ou bien préférons-nous les solutions impersonnelles, peut-être efficaces mais dépourvues de la chaleur de l'Évangile ?", a demandé le pape argentin, commentant dans une homélie l'Évangile de la Nativité.
Âgé de 78 ans, Jorge Bergoglio a célébré sa seconde messe de Noël au Vatican, dans le cadre monumental de la basilique Saint-Pierre, devant un parterre de quelque 5 000 fidèles.
Le Saint-Père est revenu sur les violences au Moyen-Orient, en Irak et en Syrie notamment, où la fête de Noël est endeuillée par les exactions des jihadistes de l'Organisation de l'État islamique et l'exode des chrétiens. Le pape François, qui a adressé une longue lettre aux chrétiens d'Orient, les exhortant à la "persévérance", a aussi appelé personnellement certains d'entre eux dans un camp près d'Erbil, au Kurdistan irakien.
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Le pape François a ensuite évoqué la situation israélo-palestinienne. À Bethléem, ville des Territoires palestiniens et lieu de naissance du Christ selon la tradition, le climat de tensions exacerbées a fait fuir les pèlerins étrangers.
Jeudi 25 décembre, le pape célèbrera la naissance de Jésus en envoyant sa traditionnelle bénédiction "urbi et orbi" au 1,2 milliard de catholiques à travers la planète.
Avec AFP