L'hebdomadaire américain "Time" a désigné les "combattants d'Ebola" comme la personnalité 2014. Le personnel de santé paie un tribu particulièrement lourd au virus avec 340 morts sur 592 contaminations depuis le début de l'épidémie.
Les médecins, infirmiers et les autres personnes qui luttent contre l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest ont été distingués par le magazine "Time", mercredi 10 décembre. Le célèbre hebdomadaire américain leur a rendu hommage en les désignant "personnalités de l'année 2014" .
it"Pour d'infatigables actes de courage et de compassion, pour donner le temps au monde de renforcer ses défenses, pour avoir pris des risques, avoir persisté, avoir fait des sacrifices et sauvé [des vies], les combattants d'Ebola sont la personnalité de l'année 2014 de 'Time'", a déclaré la rédactrice en chef Nancy Gibbs sur le site internet du magazine, pour expliquer ce choix.
Le magazine a distingué "les combattants d'Ebola" dans leur ensemble, tout en mentionnant spécifiquement "les forces spéciales de l'organisation Médecins sans frontières, les travailleurs humanitaires de l'association caritative chrétienne Samaritan's purse et beaucoup d'autres dans le monde qui ont combattu aux côtés des médecins et infirmiers locaux, des ambulanciers et des services funéraires".
Lourd tribu du personnel de santé
Le nombre de morts dues à la fièvre hémorragique en Afrique de l'Ouest s'élève à 6 388 sur 17 942 contaminations, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la Santé arrêté au 10 décembre.
Le personnel de santé, en première ligne dans la lutte contre le virus, paie un tribu particulièrement lourd avec 340 morts sur 592 contaminations.
L'épidémie "a frappé les docteurs et les infirmiers à un niveau sans précédent, décimant une infrastructure de santé publique, qui était déjà fragile", a relevé Nancy Gibbs. "Quiconque souhaite s'occuper des victimes d'Ebola court le risque d'en devenir une."
Le magazine américain désigne une personnalité de l'année depuis 1927. En 2013, "Time" avait distingué le pape François, et en 2012, c'est le président tout juste réélu Barack Obama qui avait été choisi.
Avec AFP