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"Bush vous l'avait bien dit"

Presse internationale, mardi 9 septembre 2014. Au menu de cette revue de presse, le débat sur l’indépendance écossaise, la stratégie d’Obama au Moyen-Orient, et un nouvel enfant pour Kate et William.

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On commence cette revue de presse internationale en Ecosse, où le «oui» et le «non» pour l’indépendance sont annoncés au coude-à-coude dans les sondages.
Les indécis seraient encore très nombreux, d’après The Herald. Le quotidien écossais parle de près d’un électeur sur cinq.
Les sondages annoncent le «oui» en tête avec une courte avance, et contre toute attente, ce qui donne des sueurs froides à Londres, et remonte le moral des nationalistes. Dans un dessin du Independent, leur chef de file, Alex Salmond, s’apprête à infliger au partisan du non, Allistair Darling, la spécialité locale: un plongeon dans la friteuse écossaise.
Galvanisés par les derniers sondages, les partisans du «oui» veulent convaincre les Ecossais que non, l’Ecosse n’a pas besoin du Royaume-Uni. Ils martèlent que le pays a suffisamment de ressources pour faire cavalier seul, tout en défendant l’idée que l’Ecosse pourrait garder la livre sterling. «Dans ce cas, relève The Independent, Westminster resterait la banque de l’Ecosse. Où est, dès lors, l’indépendance?». Le journal en veut pour preuve la façon dont la monnaie commune, l’euro, a littéralement bridé les gouvernements européens…
The Independent revient aussi sur la décision de Rupert Murdoch, patron de l’empire Newscorp et du très influent journal écossais The Scottish Sun, de faire campagne en faveur du «oui». Que vient faire dans cette histoire un magnat australien, qui n’a pas le droit de vote dans cette affaire?, se demande le journal. Rupert Murdoch aurait décidé de militer pour l’indépendance pour faire payer au gouvernement de David Cameron sa décision de mettre sur pied la commission Leveson, la commission d’enquête qui a été chargée de faire la lumière sur le rôle trouble et les méthodes des journaux du groupe Murdoch, après le scandale News of The World.
Les journaux étrangers reviennent également sur la décision américaine de former une coalition internationale pour venir à bout de l’EIIL. Obama refuse l’idée d’une intervention au sol, cherchant à tout prix à éviter de faire apparaître son intervention comme une nouvelle «guerre». «Le contre-terrorisme n’est pas la guerre», ironise The Wall Street Journal, qui moque sa «rhétorique fuyante». «Au moins Barack Obama reconnaît-il maintenant la réalité de la menace», concède le journal.
L’attitude du président américain s’avère si décevante pour nombre d’observateurs, qu’elle semble justifier, a posteriori, la position de son prédécesseur. The Washington Post relève que George W.Bush avait mis en garde dès 2007 contre le risque d’un retrait prématuré d’Irak. «Il n’avait alors pas idée à l’époque de la dimension prophétique de ses paroles».
On termine avec THE happy news de la semaine, en provenance d’Angleterre: la gentille Kate, nous apprend The Daily Mail, va offrir un nouveau prince royal à ses sujets. Peut-être cela suffira-t-il à persuader les Ecossais de rester dans l’Union.
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