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Vol de cocaïne au "36" : un deuxième policier en garde à vue

Un deuxième policier de la brigade des stupéfiants a été placé en garde à vue lundi dans le cadre de l'enquête sur le vol de cocaïne au 36, quai des Orfèvres. L'homme apparaît sur les relevés bancaires du brigadier interpellé samedi à Perpignan.

Un deuxième policier - appartenant lui aussi à la brigade des stupéfiants - a été placé en garde à vue, lundi 4 août, dans le cadre de l'enquête sur le vol de cocaïne au 36, quai des Orfèvres, siège de la police judiciaire parisienne, a-t-on appris de source policière, confirmant une information de BFMTV. "L'homme apparaît sur les relevés bancaires du brigadier interpellé samedi à Perpignan" et dont la garde à vue a été prolongée lundi, a expliqué cette même source.

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Les enquêteurs de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) cherchent à vérifier si ce gardien de la paix a pu aider le premier brigadier à accéder à la salle des scellés où étaient stockés les 52 kg de cocaïne.  "Il s'agit de vérifications normales dans le service et cela ne préjuge en rien de la suite de l'enquête", a expliqué une source proche du dossier. La cocaïne a disparu dans la nuit du 24 au 25 juillet du "36", le siège de la PJ parisienne.

Au troisième jour de sa garde à vue, le brigadier interpellé samedi continuait à nier les faits devant les enquêteurs de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN, "police des polices"). Les policiers cherchent à savoir d'où proviennent les 20 000 euros en espèces saisies lors des perquisitions à ses domiciles de Paris et Perpignan. Le suspect a assuré aux policiers de l'IGPN avoir gagné cet argent en jouant à des jeux en ligne. Plusieurs téléphones portables et des ordinateurs ont été saisis afin de vérifier ces déclarations.

La compagne du principal suspect est elle aussi entendue par les policiers afin d'éclaircir le train de vie du couple, qui possède sept biens immobiliers dans la région de Perpignan. La précieuse poudre blanche reste, elle, introuvable.

Avec AFP