Presse française, Mardi 8 juillet 2014. Au menu de cette revue de presse, l’échec de la conférence sociale voulue par François Hollande, les cent jours de Manuel Valls à Matignon, une nouvelle enquête sur Nicolas Sarkozy, et les guerres du pape François.
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Au menu de la presse française, ce matin, le refus de la CGT et FO de participer à la deuxième journée de la conférence sociale, organisée par le gouvernement.
Les deux syndicats dénoncent un «bug» dans le dialogue social, et accusent l’exécutif de céder aux exigences du MEDEF. Pour l’Humanité, «le dialogue social à la sauce hollandaise est un échec».
Le Figaro évoque un «clash» qui marque un «tournant» dans les relations entre les syndicats et le président. «La CGT et FO se placent définitivement dans le camp des forces antédiluviennes. Celles qui considèrent que le salut passe par l’immobilisme, le chantage permanent et la défense égoïste de médiocres intérêts catégoriels. La «démocratie sociale» chère au chef de l’État, a du plomb dans l’aile. C’est une bonne nouvelle».
Ces tensions entre les syndicats et le gouvernement sont aussi le résultat du changement de cap décidé en début d’année, et confirmé avec la désignation de Valls à Matignon. «Valls l’homme qui corrige Hollande», se réjouit l’Opinion, qui revient sur ses 100 premiers jours à la tête du gouvernement. «En cent jours, Manuel Valls a changé l’image et la pratique du pouvoir - davantage d’autorité et d’action, plus de fermeté et de communication, tant mieux». Mais ce sont «les mille prochains jours qui sont essentiels: c’est le temps qu’il reste pour obtenir du concret».
Plus que mille jours, ou plutôt encore mille jours, pourraient dire les amis de Nicolas Sarkozy, dont Libération nous apprend qu’il pourrait être visé par une nouvelle enquête. D’après le journal, la justice cherche à savoir si le paiement par l’UMP d’une pénalité infligée à l’ex-président après l’invalidation de ses comptes de campagne pourrait relever de «l’abus de confiance».
Il est aussi beaucoup question, ce matin, du rapport des experts judiciaires sur la catastrophe ferroviaire de Brétigny, qui s’est produite il y a un an, un document «accablant» pour la SNCF. D’après ce rapport, si le train Paris/Limoges a déraillé, provoquant un accident dans lequel 7 personnes ont trouvé la mort, c’est parce que la maintenance de cette partie du réseau était mal assurée. Les experts parlent d’un «état de délabrement jamais vu» ailleurs, Libération dénonce les «vices» de la SNCF.
On termine avec l’engagement du pape François en faveur des victimes d’abus sexuels au sein de l’Eglise. La Croix rapporte qu’il a reçu hier matin 6 adultes, venus d’Allemagne, d’Irlande et du Royaume-Uni, pour leur exprimer sa souffrance devant «tant de temps caché et camouflé avec une complicité inexplicable».
Le Pape François a aussi promis qu’il ferait la guerre à la mafia, d’après le Figaro, qui rapporte que le récent anathème du souverain pontife, déclarant les mafieux en dehors de l’Eglise et excommuniés, va bien au-delà de toutes les condamnations précédentes de l’Eglise.
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