
Plus de 30 ressortissants français partis combattre en Syrie y ont trouvé la mort, a déclaré mercredi François Hollande au G7 de Bruxelles. Les dirigeants des différents pays ont décidé de coopérer davantage face à la menace djihadiste.
"Nous avons évalué à plus de 30 les ressortissants français qui sont morts en Syrie", a annoncé mercredi soir François Hollande, lors d'une conférence de presse au G7 de Bruxelles où les dirigeants des sept pays les plus développés du monde ont évoqué la question des djihadistes étrangers dans le conflit.
Le président français a précisé qu'avec ses homologues, ils avaient décidé, face au phénomène des combattants étrangers en Syrie, de "coopérer davantage", et notamment en matière "de renseignement". Le chef de l'État a évoqué la nécessité de surveiller plus en détails les mouvements des combattants étrangers. "Des actions vont être prises, ont déjà été prises", a-t-il ajouté, parlant d'une "prise de conscience".
Le danger que posent les djihadistes lors de leur retour de Syrie a été souligné par la tuerie du Musée juif de Bruxelles le 24 mai dernier dont l'auteur présumé, Mehdi Nemmouche, un Français radicalisé en prison, était parti faire le djihad en Syrie.
Ce drame a réveillé le débat sur l'efficacité de l'anti-terrorisme français et la capacité des autorités à lutter contre la radicalisation en prison.
Avec AFP et Reuters