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Deux Français membres d’Al-Qaïda arrêtés au Yémen

Deux hommes de nationalité française, appartenant à une cellule d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique, ont été arrêtés jeudi au Yémen. Peu après, des hommes, soupçonnés d'appartenir au réseau terroriste, ont attaqué le palais présidentiel, à Sanaa.

Les forces de sécurité du Yémen ont arrêté deux hommes de nationalité française appartenant à une cellule d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa). Ils ont été appréhendés, jeudi 8 mai, alors qu’ils tentaient de gagner un aéroport pour quitter le pays, ont précisé des sources sécuritaires.

Il s’agit de deux hommes d’origine tunisienne mais de nationalité française, a déclaré la même source, précisant qu’ils appartenaient à une cellule d’Aqpa active dans la province orientale d’Hadramout.
L'armée yéménite a également abattu deux combattants - un Saoudien et un Dagestanais - faisant partie du même réseau terroriste. Ils ont été tués dans la province de Shabwa, dans le sud du pays. 
Le ministre de la Défense échappe à une embuscade d’Al-Qaïda

L’armée yéménite mène depuis une dizaine de jours une offensive d’envergure contre le réseau extrêmiste dans le sud du pays, où le ministre de la Défense Mouhamed Nasser Ahmad a échappé vendredi à une tentative d’assassinat imputée à Aqpa.

Des combattants d'Al-Qaïda ont ouvert le feu sur le convoi du ministre qui comprenait le chef du renseignement Ali Hassan al-Ahmadi et celui de la police militaire Awad Majwar al-Awlaqi, alors qu'ils se rendaient de la province d'Abyane vers celle de Chabwa. Tous trois sont sortis indemnes de l'attaque .   
Attaque au palais présidentiel à Sanaa
Plus tard dans la journée, des hommes, soupçonnés de faire partie d'Al-Qaïda, ont attaqué le palais présidentiel à Sanaa, la capitale yéménite. Au moins cinq gardes ont été tués dans l'assaut. 

Selon une source sécuritaire, des "hommes armés ont attaqué un point de contrôle de la garde du palais présidentiel à Sanaa, tuant cinq soldats et en capturant d'autres". Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi n'était pas présent sur les lieux au moment de l'attaque.

Quelques heures avant l'attaque, les forces yéménites avaient tué à Sanaa, la capitale, un chef d'Al-Qaïda soupçonné d'implication dans des attentats et des enlèvements d'étrangers.

Avec AFP et Reuters