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L’attaquant français, qui se trouve au cœur d’une polémique depuis le mois de décembre pour avoir exécuté une "quenelle", geste controversé, pendant un match, a annoncé sur Facebook qu'il mettait fin au contrat le liant avec West Bromwich Albion.

L’ex-international français Nicolas Anelka, qui avait écopé d’une suspension de cinq matchs de Premier League pour avoir effectué une "quenelle", fin décembre, a annoncé, vendredi 14 mars, sur les réseaux sociaux qu’il résiliait "dès à présent" son contrat avec le club londonien de West Bromwich Albion.

"Suite aux entretiens entre le club et moi, des propositions m'ont été faites pour que je réintègre le groupe sous certaines conditions que je ne peux pas accepter. Souhaitant garder mon intégrité, j'ai donc pris la décision de me libérer et de mettre fin au contrat me liant avec West Bromwich Albion jusqu'en 2014, et ce dès à présent", écrit le joueur sur Twitter et Facebook.

Licenciement en bonne et due forme

Après avoir d'abord réagi a minima, dans la soirée de vendredi, en qualifiant de "non professionnelle" l'attitude de Nicolas Anelka, le club anglais a ensuite publié un communiqué dans la nuit de vendredi à samedi dans lequel il met lui même fin, dans les règles, à son contrat avec l'ancien attaquant international français. "La supposée fin de contrat en Premier League de Nicolas Anelka ce soir via les réseaux sociaux est invalide car elle n'a pas été faite dans le cadre juridique normal", énonce le communiqué des Hawthorns.

"Considérant que l'attitude de Nicolas Anelka le 28 décembre, couplée à cette supposée fin de contrat via les réseaux sociaux, constitue un mauvais comportement caractérisé, le club a en conséquence décidé de lui écrire afin de lui signifier son licenciement avec préavis de 14 jours, tel que requis par les termes de son contrat", ajoute le club.

Une "dédicace" anti-système

L'attaquant français de 34 ans avait célébré un but contre West Ham en décembre en exécutant une "quenelle", un geste considéré par certains comme antisémite, et avait été condamné le 27 février à cinq matches de suspension et une amende de 80 000 livres (97 000 euros) par une commission indépendante de la Fédération anglaise (FA).

Depuis le début de l'affaire, Anelka a toujours plaidé non coupable, expliquant ce geste comme une "dédicace" anti-système à son ami Dieudonné, l'humoriste polémiste français qui en est l'inventeur.

L’"enfant terrible du football français" était arrivé en juillet 2013 à WBA. Sa carrière a été jalonnée de nombreuses polémiques, à l’image des propos injurieux qu’il avait tenus au sélectionneur français Raymond Domenech lors du Mondial-2010. Anelka n’avait inscrit que 2 buts en 12 rencontres de Premier League.

Avec AFP