
Les autorités éthiopiennes ont annoncé, vendredi, que des émissaires du président sud-soudanais Salva Kiir et de son rival Riek Machar ont entamé les discussions sur un cessez-le-feu. Des pourparlers directs devraient débuter au plus tôt samedi.
Vendredi, les deux camps du président sud-soudanais Salva Kiir et de l’ex-vice-président Riek Machar ont débuté des discussions pour parvenir à un cessez-le-feu, alors que le pays est dévasté par des violences entre les deux parties depuis le 15 décembre.
"Les négociations ont commencé", a annoncé le ministère éthiopien des Affaires étrangères dans un communiqué. Les pourparlers se font pour le moment par l’intermédiaire de médiateurs d’autres pays de la région. Des échanges directs entre les deux camps rivaux n’interviendront pas avant samedi au plus tôt, précise le ministère.
L'Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l'Est (Igad), qui doit arbitrer les discussions, "s'est engagée à soutenir les négociations par tous les moyens possibles", ajoute le document.
Jeudi, les deux délégations sont arrivés à Addis Abeba, en Éthiopie, sur fond de tensions alors que les combats font rage dans plusieurs régions du pays. En marge de cette réunion, le président sud-soudanais Salva Kiir avait décrété l'état d'urgence dans les États du Jonglei et d'Unité, dans la soirée.
Depuis trois semaines, le Soudan du Sud est plongé dans le chaos. Les violences ont débuté après que Salva Kiir a accusé son ex-vice-président Riek Machar de fomenter un coup d'État. Depuis, les affrontements entre les deux camps auraient déjà fait des milliers de morts.
Avec AFP